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  Mokona Noir
| Un choc graphique, un choc de mise en forme du storyboard, un très bon scénario ... et une déception de l'édition en français !
Voici les détails de l'affaire. J'avais lu WE3 en import en donc en anglais et j'adulais carrément le storyboard : fond noirs, dialogues réduits au minimum, mises en forme qui utilisent toutes les possibilités de l'art graphique. Le dessin et la couleur sont très bien léchés dans le plus pur style comics. Détails dans le dessin, réalisme amplifié typiquement nord américain. Couleurs saturées et froideur d'une mise en couleur informatique mais qui amplifie tout, et surtout le rouge des gouttes de sang. On ressent une grande influence du cinéma hollywoodien.
C'est un très bon one-shot d'anticipation. Le scénario est très violent mais le fond de l'histoire est pacifiste. Les écrits sont réduits à des dialogues minimalistes – des phrases et du langage SMS – qui collent parfaitement à l'histoire.
Pour moi, l'une des meilleures productions comics de ces dernières années. Et il a été édité en français. Normal, cet album le mérite. Mais qu'est-ce qui a pris à Vertigo d'avoir changé le format ? On est passé du format comics (17x26 cm) au format BD (24x32 cm) et sans aucune adaptation qu'un agrandissement des pages. En conclusion, le grain de l'image, le dessin et surtout les couleurs ont perdu en intensité. Quand aux dialogues en langage SMS, ils ont aussi un peu perdu en réalisme, notamment WE3 passe moins bien traduit en NOU3, mais là il n'y avait pas vraiment d'autres possibilités.
Donc, mon conseil : si vous lisez l'anglais, n'hésitez pas à vous jeter su l'import, sinon, la version en français est tout de même à lire. |
Coacho
| Un design incroyable, fort, des dessins percutants, des pages superbes et un sujet passionnant traité par des auteurs talentueux, voilà de quoi enthousiasmer le lecteur que je suis.
Entre cette dénonciation des méthodes militaires, de la manipulation scientifique et génétique et d’un discours vaguement philanthrope, on ne sait pas trop comment s’asseoir en lisant cet album. Petit vocabulaire à disposition d’animaux torturés pour devenir des machines de guerre, ce sont leurs instincts primaires et leurs besoins naturels qui vont les « détraquer ».
Malheureusement, le tout reste un peu froid et on ne finit par adhérer à rien, ni à rejeter quoi que ce soit. Une sorte de maîtrise du truc, avec retenue, qui n’a pas la profondeur de Pride of Baghdad par exemple… Pas indispensable malgré toutes les qualités intrinsèques et évidentes de ce livre aux couleurs qui laissent des traces ! |
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