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  Coacho
| Cette série est vraiment hors norme.
Je pars du principe, probablement erroné, que le comic est souvent la forme narrative la plus colorée, la plus pétante. Sûrement parce que j’ai toujours du mal aujourd’hui à dissocier comic de super héros.
Quoi qu’il en soit, cette série fait son petit bonhomme de chemin efficacement avec son noir et blanc qui … détonne !
Je ne reviendrai pas sur la présentation, nous l’avons fait dès le premier tome.
C’est plutôt le traitement des situations qui m’intéresse.
Car une fois encore, l’hommage à Georges Roméro (et sa Nuit des Mort-Vivants en N&B) est si criant qu’il est impossible d’en éliminer les thématiques.
Car il n’est pas ici question de shoot’em up, de massacre, d’action pure, mais bien de réflexion sur l’être et avoir été, sur l’avoir eu et n’avoir plus, sur ce qui lie les êtres soumis à un grand stress, sur des hommes et des femmes démunis, perdus, qui doivent survivre en gardant un semblant d’humanité.
Cet album ne déroge pas à la mécanique sociologique mais ajoute une dimension tragique supplémentaire en confrontant plus les humains entre eux qu’aux créatures.
Ce huis-clos est oppressant, effrayant, palpitant, captivant, et il n’est pas possible de lâcher le livre avant de l’avoir terminé.
Le deuxième tome était un peu plus mou, celui-ci renoue avec la grande histoire.
Mais damn, que c’est bon !
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