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| La vie exagérée de l'homme nylon |
La vie ne tient souvent qu’à un fil, voire à une ficelle… de string ! La prude Mme Rutherford n’aura pas su résister au spectacle de ce sous-vêtement résolument trop moderne. Mais, avant de succomber à une smogulation de pompe (sic), elle pose une condition à sa fille Anémone pour que cette dernière puisse toucher son héritage : retrouver son père, cet homme aux cheveux de nylon disparu voilà 24 ans ! |
  rohagus
| Qu'il est étonnant de voir Hermann s'impliquer dans une BD si résolument opposée au style qu'on lui connaît d'ordinaire. La Vie exagérée de l'Homme Nylon est en effet un gros délire humoristique, complètement déjanté.
Dès la première planche, on comprend que la scène est placée dans un monde totalement fou. Tous les personnages sont délirants, les décors grotesques, les comportements abracadabrants. C'est voulu, c'est de l'humour, mais ça surprend d'y voir associé le dessin généralement si sérieux d'Hermann.
Son graphisme est ici à peu près le même qu'à son habitude, dans l'esprit du moins. Par contre, son trait me parait nettement moins soigné. Les décors sont en outre souvent absents. On est très loin des beaux paysages en couleurs directes qu'Hermann nous a offert dans ses oeuvres récentes. Ce n'est pas très joli mais ça permet de donner plus de dynamisme à ses planches, ce qui convient à ce récit délirant.
Le scénario de Kirstein est axé sur la folie et sur l'humour. C'est de l'absurde complètement déjanté, avec des grosses ficelles scénaristiques et humoristiques. J'ai trouvé ça parfois drôle mais je dois dire qu'à la longue, le délire total et permanent fatigue le lecteur. La surprise initiale passée, c'est certes amusant mais aussi un peu lassant, et au final assez vain.
Je n'en garderai que peu de souvenirs si ce n'est d'une oeuvre à part dans la biographie d'Hermann.
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