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| À l'auberge du Coq Vert, les casseroles fument, les portes claquent et les sentiments contrariés sont légion. Au cœur de cette fresque enlevée : Polpette le cuisinier, Fausto le baron propriétaire, Alméria l'employée volcanique et une tribu de furets vindicatifs... Le jour où Fausto apprend l'arrivée de son père, puissant monarque qu'il n'a pas vu depuis ses 7 ans, c'est le branle-bas de combat dans l'auberge... |
  rohagus
| Je dois dire que le titre de cette BD ne m'a pas aidé à m’intéresser à elle, au début. Cela ressemblait plus au titre d'un drôle de bouquin de cuisine.
Alors la cuisine fait partie des thématiques de l'ouvrage puisque son personnage éponyme est cuisinier et offre au lecteur quelques recettes de ses plats et cocktails. Mais c'est en fait davantage dans un univers de fantasy assez douillet que je me suis retrouvé.
J'ai beaucoup aimé ce petit monde que forment le Coq Vert et ses entourages. C'est une petite utopie imaginaire que nous offrent là les auteurs, une auberge merveilleuse où l’on sent qu'il ferait bon vivre (même si le bruit constant des chutes d'eau doit y être assez assourdissant). Les personnages qui le composent sont tous attachants, sauf le fameux Polpette à mon goût, ceci dit. Il m'agace un peu par son côté trop parfait de « grand ténébreux un peu ours mais qui assure ». Je me sens bien plus proche du drôle de comte Fausto.
Le dessin est dans le style personnel et agréable de Julien Neel. Même si son trait n'est pas très complexe, j'aime l'ambiance visuelle et les couleurs qu'il nous offre. C'est une atmosphère chaleureuse qui correspond bien au récit et au décor représenté.
L'histoire est plaisante sans être particulièrement marquante. C'est une bouffée de chaleur et de bonheur léger, avec quelques péripéties, un peu d'angoisse et une fin heureuse (pour ce qui est du seul tome paru à ce jour en tout cas). J'ai passé un bon moment de lecture. |
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