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| L'album est basé sur une partie d'échecs (la variante du dragon est une ouverture populaire du jeu d'échecs, réputée pour donner des parties mouvementées), chaque personnage de cette histoire policière représente une des pièces du jeu d'échecs et va évoluer comme dans la partie. Conséquence évidente, chaque prise sur l'échiquier correspond à une mort violente, donc pas mal d'hémoglobine dans cette histoire...
Le procédé n'est pas nouveau (il a été popularisé par l'échiquier du mal de Dan Simmons), et j'ai quelque doute sur sa pertinence dans cet album. Les joueurs d'échecs seront sans doute déçus par la partie, et par le lien un peu artificiel avec la légende de l'homme qui joua aux échecs contre le diable.
Réciproquement, je pense qu'on peut apprécier cette BD même si on ne sait pas jouer aux échecs.
L'amateur de bonnes histoires se raccrochera plutôt au portrait du personnage principal, Evereste, fils de réfugiés espagnols, un prodige des échecs qui sort de 7 ans de taule pour des attentats anarchistes. C'est sans doute ce qui fait le coeur de cet album.
Le dessin, en noir et blanc, ne nuit pas à la lecture mais ne permet pas non plus de transcender cet honnête polar. |
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