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| Toppei est un garçon peu ordinaire qui fait partie de la tribu des vampires, en effet il est capable de se transformer en loup. Longtemps opprimés par les hommes les vampires préparent une révolution, Toppei va tenter de les arrêter avec l’aide du président d’un studio d’animation, un certain Osamu Tezuka. Mais son secret va être découvert... |
  pikipu
| "Mais par où dois-je passer?
Nord?
Est?
Nord/Nord-est?
Sud?
Ah, vraiment je ne sais pas...
Bon ben le mieux c'est que je passe un peu partout, comme ça je suis sûr de ne pas me tromper.
Voilà, c'est la bonne solution.
Ah mais zut! En fait je ne me souviens plus du tout où je dois aller. C'est bête ça.
J'aurais peut-être mieux fait de ne pas partir si vite..."
Pourrait-on prêter ces propos à Tezuka?
Voilà en tout cas l'impression que m'a laissée ce premier tome de vampires. Ca part dans tous les sens, on ne sait pas du tout où l'on va. Et Tezuka ne semble pas le savoir plus que nous.
Est-ce la raison pour laquelle il se met lui-même en scène dans cette série? Combler un vide?
Le prologue est plutôt bien mené, Tezuka rentre dans le vif du sujet, il n'hésite pas à nous faire savoir qui est le vampire. Ceci n'est donc pas une série où l'on va attendre 4 tomes pour avoir une info, et comprendre quoi que ce soit.
Là des infos, il y en a plein, il y en a trop.
Tezuka veut aller vite, fait entrer en scène plein de personnages (coucou Rock), et installe son univers sur fond de rapt et d'enquête policière (coucou MW), et d'humour, et de dénonciation...
Evidemment, on pourra toujours voir le message cher à Tezuka du "aimons-nous vivants" (coucou François!), mais dans cette série cela ne suffit pas.
Après 300 pages de lecture, on a un peu l'impression de s'être fait avoir. Certes, ça se lit. Ca n'est jamais mauvais. Mais on a plutôt l'impression de consommer que de se divertir. |
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