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| Valérian déchiqueté par une salve de coups de feu dans le palais d'un maharadjah. Valérian quittant un club huppé londonien pour tomber dans un abîme insondable. Valérian abattu d'une balle dans le dos au Chinatown de San Francisco. Valérian descendu par des malfrats sur la plate-forme d'un vieil autobus parisien.
Et Laureline assistante impuissante à ce carnage de Valérian clonés...
L'une des aventures les plus étranges de la série Valérian, où les deux héros aux prises avec des mondes artificiels se battent pour défendre leur bonheur bien réel. |
  Cellophane
| Il y a du charme, dans cette BD, principalement dû à ces époques traversées qui nous font voyager et qui sont joliment maîtrisées.
Et puis on accepte de le laisser guider : on ne comprend rien à ce qui se passe dans le premier tiers, on suit, on s’interroge et tout s’explique au fur et à mesure – ou quasiment tout puisque certains détails (comment ont-ils trouvé ça si ça n’interagissait pas vraiment sur le vrai monde, en quoi, comment, pourquoi les coordonnées trouvées indiquent la Terre suivante ?) restent obscurs.
Mais ce n’est pas bien grave puisque, une fois happé dans l’imaginaire de Christin, parfaitement mis en relief par les somptueux dessins de Mézières, pleins de fougue, de dynamisme, de détails.
Les univers sont parfaitement réussis ; l’histoire se suit avec plaisir et trouve une fin plus cohérente et satisfaisante que les Oiseaux du Maître.
Un bon opus.
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