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| Coupant le système solaire en deux, LE MUR est apparu.
Si grand, si sombre, insondable.
Cependant, les survivants de l'escadrille Purgatory ont réussi l'impossible en le refermant. Leur incroyable périple leur a appris que la Terre est aussi menacée par ceux qui ont anéanti Uranus.
L'escadrille Purgatory a un atout décisif à jouer : ils ont trois jours pour emêcher que le berceau de l'humanité ne soit emporté dans un cataclysme qui ferait oublier même le déluge biblique.
Une telle horreur ouvrirait-elle la première guerre universelle ? |
  thierry
| Bajram s’est impose comme un des tout bons auteurs de la nouvelle generation. Avec UW1, il a reussi a combiner succes public et critique. Il faut effectivement reconnaitre qu’il progresse cote dessin a chaque album et que son scenario est particulierement bien construit. Du beau travail, maitrise et prenant et probablement la meilleure serie SF sur la marche.
Pas de reelle surprise dans ce 4e album. L’histoire suit son cours. A savoir, les membres de l’escadrille Purgatory ont decouvert qu’une station similaire a celle qu’ils viennent de detruire se trouve en orbite autour de la Terre. Elle doit etre detruite ! Il reste 3 jours aux membres de l’escadrille pour retourner sur Terre, localiser la station et la mettre hors d’etat de nuire. Ultimatum, compte-a-rebours… Barjam fait monter la tension jusqu’au climax final.
L’album s’intitule “Le deluge” et la couverture represente les ruines de la Statue de la Liberte et du Chrysler building derivant dans l’espace. Autant dire que l’issue de l’album ne laisse guere de doutes. Il y a quelques mois, c’aurait ete une sequence spectaculaire dont la SF nous a abreuve depuis des decennies, comme le destruction de la Maison Blanche dans ID4 ou la fameuse derniere scene de “La planete des singes”, version 1968. De telles scenes sont spectaculaires et symboliquement lourdes de sens. Mais on finit par perdre l’espect symbolique pour ne se souvenir que du cote spectaculaire.
Comme beaucoup avant lui, Bajram a dessine la destruction de New York. Ironie du sort, il termina les planches quelques jours avant les attentats du 11 septembre. Grosse remise en question. Fallait-il changer la couverture, modifier les planches voire la marche du scenario ? Au lieu de succomber a l’hysterie paranoiaque qui sevit a Hollywood, Bajram a decide de ne rien changer. Qu’est-ce qu’UW1 si ce n’est l’Humanite qui se detruit de l’interieur ? Le “Universal” du titre aurait pu laisser croire que cette serie mettrait aux prises les Terriens contre une quelconque race extraterrestre (procede souvent utilise dans les annees 50-60, l’extraterrestre symbolisant evidemment le camp d’en face). Dans UW1, les homme se battent entre eux, et la cosmopolite escadrille Purgatory montre que cette lutte fratricide n’est pas affaire de couleur de peau ou de religion. UW1 vient de gagner en credibilite d’une maniere dont on se serait bien passé. |
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