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| Deux Américains débarquent chez une certaine Aminata Sari pour lui demander de raconter les événements qui secouèrent le monde en 2049. À cette date, le réseau virtuel et hégémonique, du nom de Ghosttown, est violemment et spectaculairement attaqué par des pirates informatiques à tendance anarchiste. Leur but : faire exploser le réseau, provoquer sa chute et entraîner avec lui le système financier et économique responsable de la misère répandue dans le monde. |
  Le Pinguin punk
| Une bd où drogues (le titre est un homage inspiré de Las Vegas Parano) et cyberpunk fait bon ménage. Ou comment dans un futur proche des cyberactivistes ont renversé GhostTown, lieu virtuel de domination economique et politique. Discours engagé certes mais aussi récit et dessin bien barrés. Les incursions dans la matrice se font au travers d'icones délirantes (squelettes vaudous, lapin géant, black avec coupe afro monstrueuse, etc…), ce qui contraste avec le cyberpunk glauque habituel. Bref, un premier tome bien prometteur. |
rohagus
| Quel dommage ! Quel gâchis !
Cette BD a tenté d'innover dans la forme et la narration mais le résultat n'a hélas pas fonctionné du tout.
C'est une pure explosion graphique. Les planches de cet album mélangent tous les styles : hyper-réalisme, caricature, aérographe, cartoon, graffiti, déformations à la Dali. Chaque page, chaque case, est travaillée avec un très grand soin pour former une véritable claque visuelle.
Malheureusement, un tel travail et un tel cocktail de techniques n'arrivent pas ici à former une bande dessinée convenable.
Les planches sont tellement bourrées de détails qu'elles en deviennent illisibles. Le style en permanence changeant déroute le lecteur.
A cela s'ajoute une narration aussi confuse que le graphisme, avec des textes dans tous les sens dont on a du mal à suivre la continuité, une trop grande quantité d'informations à assimiler et des personnages qu'on confond complètement tant ils changent d'aspect en permanence entre le monde réel et leurs différents avatars virtuels.
C'est un vrai gâchis car c'est très beau et novateur aussi bien graphiquement parlant que dans l'univers cyberpunk imaginé là, mais c'est ultra-pénible à lire, à tel point qu'il faut se forcer pour ne pas lâcher l'affaire au bout d'une dizaine de pages et que même en insistant je m'y suis perdu trop rapidement et surtout je n'ai pris aucun plaisir à cette fatigante lecture. |
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