|
| |
|
|
|
|
| Missionné par ses amis antiquaires et libraires, Félix part au Sénégal à la recherche de vieilles reliques ayant appartenues à un colon français. Ponctuée par le seul rituel du thé, la quête de Félix l'emmènera de paris à Saint-Louis, puis du Sénégal au Québec.. |
  Eugène le Jip
| Petit album paru chez Treize etrange pour conserver la bichromie refusée par le premier éditeur pour question d'argent (Humanos, tohu-bohu), le troisième thé se présente comme un carnet de voyage. Mais pas un carnet classique, car le voyage est autant intérieur que géographique. Caillaux nous emmène decouvrir l'afrique, son afrique serait-je tenté de dire, sur les pas d'un jeune homme mandaté par un antiquaire parisien. L'intrigue est secondaire, tant les ambiances sont réussies. ET l'auteur avait raison sur la bichromie, le sépia apporte réellement quelque chose au dessin. Caillaux prend son temps pour installer son décor, ses personnages et le rythme de l'album est tout africain, fait à la fois de lenteur mesurée, de joie de vivre et de fatalisme. Au fil des pages, le lecteur est bien obligé de suivre ce rythme et trouve que, de temps en temps, ça fait du bien..... Un album intimiste particulièrement réussi. |
Bullejury 2002
| Le troisième thé:
Cet album a été sélectionné par le bullejury pour l'année 2002. Il ne fait pas forcément l'unanimité mais correspond à un coup de coeur d'un membre particulier du jury, les différentes sensibilités y sont ainsi représentées (du moins on l’espère). Quelques lignes rapides pour motiver ce choix :
"Euh bin, idem que mon coup de coeur" (Eugène le jip)
Album classé "bullechouchou" dans la catégorie "bullechampion" et dans la catégorie "bulledécouvertes".
|
rohagus
| J'ai beaucoup accroché à ce récit grâce à l'ambiance qu'il a su instaurer dans mon esprit, une ambiance teintée d'Afrique Noire et de Maghreb, de philosophie de vie où l'on profite du temps et du moment présent, de sérénité. C'est très zen tout ça.
Je ne connais pas la ville de Saint-Louis, je ne sais donc pas si elle est véritablement telle que l'auteur la dépeint. De ma connaissance de l'Afrique, j'y trouve beaucoup d'authenticité, mais aussi un aspect un peu enjolivé peut-être, trop propre, trop tranquille, tournée vers la tradition et pas défigurée par la mondialisation. Dans tous les cas, qu'elle soit vraie ou pas, c'est une belle image. J'y ai ressenti un respect et une douceur de vivre similaire à celle de la série "Le vent dans les Sables", tout en étant un peu plus adulte et moins naïf.
Le récit est original et plaisant.
J'ai été surpris par le petit format souple mais l'histoire est dense et on en a pour son argent.
La quête d'oeuvres anciennes pour le magasin d'antiquités des oncles du héros y est un bon prétexte. Même si l'intrigue en elle-même n'est pas palpitante, j'ai été transporté par son atmosphère. Ceci étant dit, je regrette un peu le passage au Québec qui brise un peu le charme.
Je me suis fait la réflexion que la fin du récit était tout d'abord amère à l'image d'un premier thé, puis douce comme le second thé, et comme pour le héros mon esprit restait ouvert en attendant le troisième thé.
Charmé et dépaysé. |
|
|
|
|
|
| |
| |