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Cellophane
| J’ai aimé. Mais.
Oui, globalement, je suis rentré à fond dans cette histoire glauque, étrange, avec ce type pour le moins particulier mentalement… Chaque petite saynète est excellente et contribue à rendre l’ambiance sordide. Une plongée lente dans un cauchemar nauséabond.
Mais.
Mais j’avoue que globalement, j’ai été un peu perdu.
Si le découpage haché du temps est un atout, c’est aussi un défaut : au bout d’un moment, malgré les couleurs sépia pour le passé, j’avais du mal à situer quand se passait quoi. La linéarité m’échappait et même si je comprenais l’ensemble, le détail me restait vague.
Il faut dire que les prénoms, Eva, Linda, Anna, ne m’aidait pas : prénoms de deux syllabes, prénoms finissant par A, au bout d’un moment, je me suis un peu paumé.
Surtout que les visages ne sont pas super précis. J’ai parfois eu du mal à reconnaître toutes ces femmes châtain au cheveux longs… Pas une rousse, une blonde, une aux cheveux courts, une avec une natte… Non, toutes ont le même style, avec un dessin qui ne permet pas de les différencier super aisément…
Malgré ça, si j’ai été perdu, l’ambiance l’emporte et j’ai tout de même passé un bon moment.
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