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| Le tyran fou qui règne sur le Royaume de Brek Zarith est déterminé à accroître sa puissance en usant des pouvoirs maléfiques d'un sorcier qui lui est tout dévoué. Plus que les 40 drakkars qui cinglent vers la forteresse, Thorgal semble constituer à lui seul une redoutable menace. |
  thierry
| Il y a des albums qui comptent plus que d’autres dans l’édification du lecteur de bandes dessinées. J’ai été biberonné à l’école de Marcinelle, avec un peu de Tintin et de Goscinny. Pour le reste, ce fut gros nez et Spirou. Je ne m’intéressais pas trop à ce qui se faisait ailleurs. Le journal de Tintin ? Il avait un côté trop « austère » et « pour les grands »... je ne l’avais jamais ouvert jusqu’à ce qu’un jour, chez un cousin, je ne tombe sur un ou deux numéros du journal de Tintin. Je m’ennuyais un peu, j’ai fini par les ouvrir. Je m’arrêtai sur quelques pages de la prépublication de « La chute de Brek Zarith », sixième épisode des aventures de Thorgal. Je n'en avais jamais entendu parler.
Le choc !
Un dessin réaliste ? Je n’y étais pas vraiment habitué.
Mais surtout... un héros dont je ne sais rien s’introduit dans une forteresse pour sauver sa famille. Il y découvre que tous les habitants sont morts, empoisonnés. Il ne reste qu’une jeune fille qui agonise dans les bras de Thorgal. On peut raconter de telles choses en bande dessinée ?
Et voila que Jorund-le-Taureau fait son entrée. Avec ses hommes, il découvre la salle au trésor de Brek Zarith : une pièce remplie d’or, presque aussi extravagante que la piscine de Picsou. Il se précipite pour jouir de toutes ces richesses. C’est sans compter sur la cruauté de Shardar-le-Fou, tyran de Brek Zarith, qui a piégé cette salle. Un bruit sourd s’élève. Jorund, surpris, réalise le danger, mais se retrouve piégé dans la salle, aspiré par les pièces d’or et les bijoux… le sol est en train de s’ouvrir sur un gouffre sans fond, l'entraînant dans une mort atroce. Suite au prochain épisode…
Je n’en sus pas plus avant plusieurs années. Mais le virus était implanté. La bande dessinée, c’était bien plus que ce que je ne pensais. Et ce que je venais de lire m’avait marqué. Un peu plus tard, chez ce même cousin, je découvris « le cimetière de cathédrale », un truc assez incompréhensible, qui ne ressemblait à rien. Mais je sentais que quelque chose se passait, une fois de plus.
Finalement, j’ai découvert les albums de Thorgal, ses origines, la raison de sa présence à Brek Zarith et ce qu’il advint par la suite… Alinoë, le pays Qâ, la gardienne des clés et tant d’autres choses.
Rien que pour ces quelques pages, Van Hamme et Rosinski occuperont toujours une place un peu à part dans mon petit panthéon personnel. Thorgal aura connu bien des aventures, certaines très mauvaises, mais il reste spécial pour moi.
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