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thierry
| L’Homme a horreur de l’imprevu. De tout temps, il a tente de decrypter les phenomenes qui l’entourent afin de les prevoir voire les controler. Ayant identifie les mecanismes responsable du climat, des meteorologues tenterent de mettre au point un programme capable de prevoir les conditions meteorologiques le plus precisement possible. Au dela de quelques jours, les previsions delivrees par l’ordinateur n’offraient plus aucune fiabilite. Les elements a prendre en compte etaient tellement nombreux et imbriques que la moindre variation, aussi infime soit-elle, se trouve amplifiee exponentiellement, rendant caduque toute tentative de simulation a long terme.
Pour illustrer cette theorie, on imagina l’effet “papillon”: un battement d’aile de papillon en Chine peut provoquer une tornade sur New York. Difficile a croire ?
Pierre Schelle a decide d’illustrer ce principe au pied de la lettre. D’un element aussi insignifiant qu’un battement d’aile de papillon, il me en branle un succession d’evenements allant en s’amplifiant jusqu’a ce qu’une tornade s’abatte sur New York. Tout simplement.
Mais l’histoire ne s’arrete pas la, tout comme elle n’avait pas commence par le battement d’aile du papillon que nous croisons dans les premieres pages. Ce battement d’aile a ete induit par d’autres evenements. Cette tornade va a son tour initier une multitudes de de phenomenes. Pierre Schelle s’est amuse a continuer le processus. Et de nous rappeler ironiquement qu’une tornade n’est finalement guere plus importante qu’un battement d’aile de papillon a l’echelle cosmique. Tout n’est que question de point de vue.
N’oublions pas non plus que la vie respecte une dynamique non-lineaire. Nous avons isole un processus parmi des milliers d’autres se deroulant simultanement, qui se sont peut-etre croises sans que nous ne nous en rendions compte. Et c’est la que la loi de Murphy entre en jeu, qu’on pourrait resumer par: “Et vous n’avez encore rien vu !” |
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