|
| |
|
|
|
|
  Cellophane
| C’est original, avec les avantages et inconvénients inhérents.
Au début, j’ai apprécié cette originalité, les deux couples qui se rencontrent sur le net, le symbolisme de leur rencontre…
L'entrée en scène de cet artiste contemporain était aussi originale, décalée, rarement vue et sympathique à suivre…
Et puis cette originalité a persisté pour me devenir plus qu’original : étrangère.
Rapidement, je n’ai plus eu de repères ; rien ne m’a plus semblé réellement logique : le but de cette femme, l’investissement de cet homme, le symbolisme ultra présent partout pour arriver où ? Quel est le but ?
Le dessin assez simpliste a suivi le même trajet de réflexion : de simple, dépouillé au départ, il est devenu péniblement simpliste à mon œil.
Du coup, j’étais assez bien parti mais au fil du tome, je me suis senti totalement dépassé et n’ai pas apprécié le tout outre mesure…
|
lldm
| De ce dessin, qui sait les cacher habituellement sous cette aridité chic si bienvenue pour lecteurs de bd honteux de leur condition culturelle, nous ne voyons plus ici, au moment où il vise une élégance et une précision plus académique, que la patauderie et le labeur.
Plus possible de croire encore en sa grâce désinvolte. Le récit est dépressif en toute chose, de son rythme à sa lecture sans acuité particulière d'un monde lui-même dépressif, de sa galerie de créatures mornes à sa faible ouverture sur le sexe comme lieu de réinvention sociale.
Que reste-t-il à la fermeture de ce livre incapable de s'arracher à sa malédiction petite-bourgeoise ?
Quelques belles images d'une chute sinueuse, une éjaculation lourde, d'honnête moments de suspension pétrifiés dans un terrible sentiment d'ennui poétique et de volatilité. |
|
|
|
|
|
| |
| |