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| Sébastien est bien embêté. Il est caché derrière le muret de son école, et n’ose pas rejoindre ses camarades alors que la cloche va bientôt sonner. Nous sommes en Bretagne dans les années cinquante. Jusqu’ici tout allait bien, mais le père de Sébastien a eu des problèmes avec la religion. Ça a vraiment commencé quand on a retiré les Saints des Eglises, le père, il était vraiment déçu, même lors du pèlerinage à Lourdes, c’était plus ça.
Puis quand la Dame a vu la Vierge a Saint Guilllic, le père de Sébastien a voulu construire une Chapelle et servir un nouveau Pape Benoît XVIII, en fait un ancien abbé autoproclamé Pape. |
  Léon le Wacky
| Dans cette satire très enlevée, Pétillon se montre moins méchant envers l'Eglise catholique et ses vassaux que ne le fut Binet dans L'institution. Super Catho se veut plutôt une charge contre la crédulité humaine, qui s'incarne dans le père du jeune narrateur. Comment ne pas sourire en voyant ce fervent chrétien adhérer à une secte, puis accueillir avec confiance et sérénité l'annonce de la fin du monde pour noël, et continuer à placer des assurances vie comme si l'Apocalypse imminent n'était qu'une fête de village?!
Si l'ensemble paraît assez bon enfant - en partie grâce aux "gros nez" de Florence Cestac -, Pétillon ne manque pas d'égratigner sans indulgence (plénière ou non) les illuminés, les pélerins ou les profs en soutane adeptes de la baffe et du coup de règle. On sent évidemment que toute la sympathie du scénariste est du côté des joyeux convives qui chantent "l'ami Bidasse" au pélerinage de Lourdes, ou du môme qui, pour tuer le temps, regarde ses images pieuses les plus gores pendant que ses parents s'essoufflent à chanter des cantiques à la grand-messe. |
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