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| Kenji, un lycéen timide et surdoué en mathématiques, effectue un job d’été au service de la maintenance d’OZ, la plateforme communautaire d’Internet qui regroupe des millions de personnes à traver le monde. À sa grande surprise, la jolie Natsuki, la fille de ses rêves, lui propose de l’accompagner à Nagano, dans sa maison familiale, pour l’anniversaire de la matriarche du clan Jinnouchi. Mais ce qui promettait d’être une simple fête de famille va rapidement prendre une tournure bien plus belliqueuse… |
  herbv
| Lycéen à Tôkyô, Keiji Koiso est doué en mathématiques. Malheureusement, cela ne lui a pas permis de représenter le Japon lors du prochain championnat international de mathématiques. Éliminé de justesse, il ne lui reste plus qu’un petit boulot de maintenance pour passer le temps durant les vacances d’été. Pourtant, il ne va pas avoir à se morfondre longtemps : la belle et populaire Natsuki Shinohara a besoin d’un fiancé factice à présenter à sa grand-mère à l’occasion de la célébration du quatre-vingt dixième anniversaire de cette dernière. Sans s’en douter un seul instant, Keiji va connaître une aventure hors du commun et devoir combattre pour sauver le monde...
Avant d’être un manga, Summer Wars a été un film d’animation remarqué lors de sa sortie, aussi bien au Japon qu’à l’international. L’adaptation en bande dessinée n’a pas été confiée, comme souvent, à un auteur débutant mais à une mangaka confirmée qui n’est pas inconnue en France puisqu'un de ses titres a été traduit, Variante. Cependant, dans ce premier tome, Iqura Sugimoto suit de façon très fidèle le long-métrage aussi bien sur le plan graphique que sur celui du scénario. La seule différence notable est le rythme très soutenu de la narration, ce qui tranche tant le film avait quelques petits soucis de temps morts mal gérés.
Voici donc un produit dérivé qui se révèle être de qualité, ce qui est assez rare pour être signalé, et qui n’a pas grand-chose à envier au film, du moins pour l’instant. Le graphisme de Sugimoto est soigné tout en restant vivant et le monde d’Oz réussit là aussi à représenter l’esprit Superflat, un mouvement artistique initié par Takashi Murakami dont on a pu voir une exposition en France récemment. Il ne reste plus qu’à attendre la sortie du deuxième et avant-dernier volume tout en se demandant si la mangaka va réussir à prendre quelques initiatives qui donneront un peu d’originalité par rapport à l’œuvre originale.
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