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  rohagus
| Ce n'est qu'après avoir refermé cet album que j'ai découvert qu'Alan Moore était censé être le scénariste de ce... truc ? Ce n'est pas possible. Ce doit être un homonyme. Ou alors il a seulement vendu le droit d'utiliser son nom et le dessinateur s'est débrouillé seul... Car c'est vraiment de la bouillie commerciale indigne de l'auteur de Watchmen, un gros prétexte bidon pour mélanger deux licences aux succès relatifs.
Spawn déboule comme un chien dans un jeu de quilles dans l'univers des WildC.A.T.S de Wildstorm. Rien ne l'explique en tant que tel, on apprend juste que lui avait vaguement entendu parler d'eux, tandis qu'eux le prenaient plus ou moins pour un mythe. Crédible... Et cette médiocre crédibilité sera encore plus entamée quand se mettra en place à vitesse grand V un scénario bien incohérent de héros venus du futur chercher du renfort pour combattre un méchant dictateur qui serait la version du futur de Spawn lui-même.
Tout au long de cette histoire, une seule chose a retenu un peu ma curiosité : voir s'il y avait une raison expliquant pourquoi le personnage de Spawn pouvait devenir aussi démoniaque que le tyran qu'on nous décrit dans ce futur apocalyptique. Et au final, de raison, il y en a une mais elle est aussi farfelue, artificielle et superficielle que le reste de l'intrigue.
A part ça, on a un scénario complètement bourrin. Des combats à répétition, des dialogues souvent idiots et une trame aussi épaisse qu'une feuille de papier. Le dessin lui-même est de très faible qualité, tant sur les décors que sur les personnages qui sont ultra-formatés et sans substance. Qui plus est, hormis sur la toute fin où l'on retrouve un petit peu le personnage de super-héros martyr qu'est Spawn, ce dernier jouera les faire-valoir à moitié idiot pendant tout le reste du récit.
Un exemple de cross-over raté auquel j'aurais aimé ne pas voir accolé le nom d'Alan Moore.
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