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  Coacho
| J’ai découvert l’existence de « Sonia » par ma fréquentation assidue des forum et de blogs sur lesquels on peut trouver Wilizecat, le jeune homme né avec un crayon d’argent dans la bouche.
Intrigué et aimant soutenir le travail des jeunes auteurs, j’ai donc acquis ce petit album paru chez Carabas.
Celui-ci, graphiquement parlant, se scinde en 2 formes : le réel, plus « pâteux », plus sombre, et le plus souvent muet, et l’onirique, très clair, chatoyant, délirant et bavard.
Cette forme picturale renforce si besoin était la distanciation entre la lourdeur d’un quotidien difficile pour Sonia et son évasion intellectuelle qu’elle pratique le plus fréquemment pour combler le manque cruel dont elle souffre dans sa vie.
Je ne peux pas en dévoiler plus sans risquer de vous gâcher la découverte du fonds de cette histoire qui n’est pas sans rappeler « Armelle et l’Oiseau » dans son propos (malgré un traitement radicalement différent pour le livre de Dodé) et qui ne laisse pas insensible…
Parfois, on souhaiterait avoir un peu plus de planches traitant du quotidien mais cette rareté les rend précieuses et fortes en émotions…
Alors que les délires de Sonia peuvent vite devenir rébarbatifs pour qui ne se laisse pas bercer par la souffrance de cette petite fille et ne goûte guère aux chimères qui lui permettent d’occuper son esprit…
Un album qui aura un accueil différent en fonction du lecteur que vous êtes mais qui mérite d’être lu… Moi, j’ai bien aimé.
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