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| Tandis que l'appareil photo qui aurait pu appartenir au célèbre alpiniste disparu George Mallory suscite toujours toutes les convoitises, Fukamachi entreprend de suivre en tant que photographe l'ascension clandestine de Habu Jôji sur la face Sud Ouest de l'Everest, en hiver et sans oxygène !! Habu accepte uniquement à la condition qu'ils n'aient plus de contacts une fois l'ascension commencée et que chacun se débrouille. Fukamachi rejoint alors Habu pour la période d'acclimatation à l'altitude où il va en apprendre un peu plus sur ce mystérieux et fascinant personnage et peut-être également sur lui-même !
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  ignatius
| Les quêtes parallèles de Fukamachi et de Habu Jôji se poursuivent. L'ascension de l'Everest par la face sud-ouest commence et le quatrième tome du sommet des dieux y est presque exclusivement consacré.
Malgré une couverture assez banale, le dessin demeure, comme pour les albums précédents, exceptionnel. Je m'étonne toujours, après quatre albums, du talent de Taniguchi pour dessiner aussi précisément la montagne en noir et blanc. Le réalisme est époustouflant et le découpage des cases laisse pleinement s'exprimer la virtuosité du dessinateur! Tintin au Tibet peut aller se rabiller, s'agissant du rendu de la montagne...
Le récit reste, lui aussi, toujours aussi haletant. Sans être passionné de montagne, on dévore chaque tome en attendant le suivant, et le quatrième ne fait pas exception à cette règle. Les difficultés de l'ascension sont parfaitement rendues et la situation, parfois dramatique, des personnages est extrèmement réaliste.
Les personnages ont une réelle profondeur, et le récit est dénué de toute naïveté quant à la motivation qui les anime. A ce stade, Fukamachi ignore encore pourquoi il a décidé de suivre Habu...
Plus qu'un album à paraître avant le dénouement, malheureusement... |
mithreus
| Ce qui est dommage pour ce tome 4, c'est qu'il a très certainement la couverture la plus moche de la série, voire la seule dont on puisse dire qu'elle est ratée, et c'est celui-ci qui sort avec le bandeau du prix du meilleur dessin d'Angoulême !
Hors cette petite faute de timing, l'album est parfait. Après le premier cycle (formé par les 2 premiers tomes, voir une analyse sur artelio) qui explorait le passé d'Habu Joji, et un troisième tome de "transition" qui proposait une détente agréable du côté de l'autre intrigue, celle liée à l'appareil photo. C'était l'occasion de mieux découvrir Fukamachi qui était tenu en retrait jusque là.
Ce tome 4 étonne, car s'il aborde une phase tout à fait prévisible, et même indirectement annoncée dès le début, qui voit Habu, suivi par Fukamachi, se lancer à l'assaut de l'Everest, il parvient à donner à cette ascension un rythme comparable aux poursuites et rebondissements plus policiers du tome 3.
La continuité entre les deux volumes est d'ailleurs marquée par l'épisode du tout début du tome, qui règle le sort de l'appareil photo de Mallory, et explique en partie les rebondissements à venir.
Puis, c'est une sorte de thriller, qui voit s'opposer la montagne, majestueux adversaire incroyablement bien dessiné, et un duo de deux alpinistes, chacun de leur côté, qui entreprennent contre la nature une lutte improbable.
Tout simplement vertigineux ! |
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