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| Le tome 3 s'ouvre sur le 6 juin 1924, lorsque George Mallory et Andrew "Sandy" Irvine, bouteilles d'oxygène et vivres et appareil photo sur le dos, quittèrent le camp 4 accompagnés de huit porteurs pour tenter d'atteindre le sommet de l'Everest. On suit leurs traces jusqu'à l'altitude à laquelle ils ont disparu. Ont-ils atteint le sommet ?
On retrouva des années plus tard quelques effets personnels mais jamais leur appareil photo Kodak ne refit surface officiellement. Le fabricant assure pourtant que si le film est encore dans l'appareil, il est possible de le développer, même plus de cinquante ans après. L'énigme serait-elle donc sur le point d'être résolue…? C'est la question que se pose Fukamachi, à Katmandou, en essayant de pister l'appareil photo qui lui a été dérobé et Habu Jôji qu'il a vraisemblablement ramassé près du toit du monde.
"L'histoire de l'ascension des monts himalayens s'est poursuivie sans interruption depuis le 19e siècle. Mais elle est peut-être en train de se clore lentement, par l'intermédiaire de Habu. Et, par l'intermédiaire de l'appareil photo de Mallory, Fukamachi est là pour assister au tomber de rideau." |
  herbv
| Après avoir moyennement apprécié le tome 1, détesté le tome 2, celui là était celui du "jugement dernier". Ouf, je dois dire que je l'ai trouvé très agréable à lire. J'ai retrouvé tout ce qui m'avait plu dans le permier volume, c'est à dire une sorte d'enquête au Katmandou effectuée par un photographe fan d'alpinisme. On est très loin de la 2ème partie du volume 1 et de l'intégralité du volume 2 et des escalades de Nobu et c'est tant mieux.
Notons qu'on a un superbe cours en image sur la conquête de l'Everest en prologue de la reprise de l'enquête au Népal par Fukamachi qui met parfaitement en valeur les qualités graphiques de Taniguchi. Voilà un tome que j'ai eu plaisir à lire mais je me demande si ça sera le cas de tout le monde du fait que beaucoup semblent avoir préférés les parties traitant d'escalade à celles traitant de l'enquête sur le terrain. Et des escalades, il y en a peu cette fois... |
mithreus
| Ce troisième tome marquait une rupture bienvenue dans la série, en introduisant après un premier dyptique une variation dans le rythme, les angles, et les thèmes abordés.
L'histoire occupe une place importante, avec la représentation de l'ascension de l'Evrest par Mallory (seule scène d'alpinisme du volume) ou des disgressions sur le passé des protagonistes au temps de l'Inde coloniale.
Et c'est avec habileté que Taniguchi, suivant les éléments de l'oeuvre de Baku, rassemble ses enjeux pour un final qui conduit face à la montagne.
Ce qui a tout particulièrement attiré mon attention dans ce tome, c'est le soin apporté par Taniguchi au développement des sentiments de son narrateur, Fukamachi, dont l'implication émotionnelle dans l'histoire n'était jusqu'ici présente qu'en filigrane.
Un très bon tome, même si on peut lui reprocher un certain éparpillement par rapport à la densité et à la continuité des deux premiers. Il participe de l'équilibre général de la série. |
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