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| Un manga à vous couper le souffle! Dans une petite boutique népalaise, Fukamachi tombe sur un appareil photo qui pourrait bien être celui de George Mallory, le célèbre alpiniste qui fut le premier à essayer de vaincre l'Everest. Mallory disparût avec Andrew Irvine, lors de cette ascension en 1924, sans que l'on puisse savoir s'ils sont parvenus au sommet. Et si c'était seulement lors du chemin du retour qu'ils avaient eu cet accident fatal? Cela changerait l'histoire de l'alpinisme!
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  herbv
| Voici une petite déception. Je suis loin de trouver ce manga aussi bon que certaines personnes et sûrement pas au point de l’encenser comme certains. Je trouve qu'on est très loin des chefs d'oeuvres de Taniguchi comme Le Journal de mon père, Quartier lointain et L'homme qui marche. Je trouve même Kaze no Sho largement supérieur au Sommet des dieux.
Si ce manga est un très bon divertissement avec de superbes dessins (hormis l'incapacité chronique du mangaka de dessiner des personnages japonais réellement différents), cela ne va pas beaucoup plus loin pour l'instant. J'accroche assez peu à l'histoire de Habu que je trouve très convenue et assez prévisible. J'attends de voir comment elle va évoluer lorsqu'on va revenir à l'instant présent. Je dois dire que j'ai largement préféré la première partie, celle qui traite de l'appareil photo, à la seconde qui traite de la genèse d'un alpiniste hors pair et à laquelle je n'ai pas adhéré une seconde. Je ne dirais pas que je me suis ennuyé à la lire mais je l'ai trouvée longue, lourde narrativement et assez peu intéressante. Mais j'ai bon espoir que les volumes suivants soient de meilleure facture.
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pikipu
| J'ai mis du temps avant d'ouvrir cet ouvrage.
Je m'attendais à quelque manga sportif où l'alpinisme serait à l'honneur et où la psychologie des personnages sentiraient bon le cliché. Je m'attendais même à une histoire tellement bateau qu'elle aurait enfin permis à Elisabeth Teissier de faire une prédiction juste sur le déroulement des évènements.
De plus, je ne sentais pas trop Taniguchi dans ce genre d'histoire, j'avais peur de retrouver celui du chien Blanco. C'est dire.
En fait, je me suis quelque peu trompé.
Evidemment, le sommet des Dieux n'est pas non plus la grosse claque du siècle. Mais les personnages et la trame se révèlent être plus complexes que ce que je pouvais imaginer. Il n'y a pas une mais deux intrigues, et grâce à elles, mille et une histoire possibles.
Les personnages sont bien brossés, parfois à la limite du caricatural, mais ce n'est pas si important.
L'essentiel c'est la montagne et les dessins vertigineux de l'atelier Taniguchi. Chaque planche de montagne est réellement saisissante, à vous donner le vertige et vous couper le souffle, comme en haute altitude.
Cela change des montagnes trondheimiennes, et cela nous permet de profiter pleinement du pouvoir d'un dessin.
A suivre. |
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