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| Depuis la disparition de la famille Suzushiro et l’arrivée des deux détectives chargés d’éclaircir l’affaire, les évènements étranges continuent de créer le trouble et le malaise à Soil Newton.
Dans la cave du docteur Kosaka, la psychologue scolaire, l’homme aux écailles hurle... Kento est toujours introuvable, des phénomènes surnaturels se produisent, et le mystère du sel reste entier. À chaque fois
qu’une énigme est réscolue, de nouvelles interrogations apparaissent, et le monde devient fou.
Tout semble entraîner cette ville apparemment idéale, à dévoiler son vrai visage… Sournoisement, le chaos s’installe et nous entraîne dans une enquête aussi fascinante que dangereuse.
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  herbv
| Les événements mystérieux se multiplient dans la ville de Soil. Entre l’invasion de plusieurs rues par des pigeons morts, l’apparition d’un grand nombre de trous dans la cours de l’école, des carrefours obstrués par des montagnes de détritus, et de nombreux autres incidents plus ou moins mystérieux ou improbables, les forces de police ne savent plus où donner de la tête et les recherches pour retrouver la famille disparue piétinent. De plus, la chaleur infernale qui sévit sur la ville n’aide pas à trouver la sérénité nécessaire à la bonne conduite de l’enquête. C’est alors que le capitaine reçoit la visite d’une étrange femme avec qui il semble avoir eu des relations orageuses par le passé, ce qui l’a empêché de réfléchir à un étrange phénomène qu’il a observé brièvement dans une rue où il se reposait / fuyait l’agitation ambiante. Coïncidence ? En attendant, le mystère s’épaissit et la folie approche comme le lieutenant Onoda et le brigadier Katakuri sont s’en apercevoir.
Soil est parti dans une nouvelle direction lors du tome précédent et les huit nouveaux chapitres proposés le confirment. Atsushi Kaneko, l’auteur, abandonne en grande partie un système de tensions psychologiques pour une construction du récit reposant sur de nombreux épisodes plus fantastiques. Les événements décrits ne reposent donc plus tant sur les relations hypocrites des femmes au foyer japonaises et leur haine de la différence que sur le surnaturel. De ce fait, il devient difficile de deviner où le mangaka veut nous emmener. Nous pouvons regretter cette évolution tant la dénonciation de la société japonaise était plaisante. Cependant, la lecture de la série reste toujours aussi addictive et il est bon que le lecteur de se fasse bousculer alors qu’il en arrive à la moitié de l’histoire. Néanmoins, le thème principal reste celui du rejet de ce qui est étranger, de l’autre et il est difficile de ne pas être impatient de voir ce que va en faire Kaneko dans le prochain volume. |
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