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  Jean Loup
| Il y a peu de séries qui peuvent se vanter de conserver une qualité intacte après une dizaine d'albums. Soda est de cette trempe. Il faut dire que pour tenir les rènes de cette increvable machinerie, se trouve l'un des scénaristes les plus doués de sa génération. Philippe Tome a peut-être fait hurler certains puristes de Spirou et Fantasio avec son "Machine qui rêve" (jugé trop proche de Soda, justement) mais il est rare de rencontrer un bédéphile qui ne l'apprécie pas. En créant Soda avec Luc Warnant, Tome a lancé une formidable série policière. Gazzotti, qui a repris le dessin au cours du troisième tome, a su peu à peu faire sienne une série dont il était totalement exclu au départ : son trait est irréprochable, épousant parfaitement l'univers et l'excellent découpage opéré par son scénariste.
Quid de cet album en particulier ? Rien de vraiment spécial, en fait. Le scénario est de qualité, savamment orchestré, avec des scènes d'action formidables. On retrouve Tchaïkowski, Bab's et l'ineffable Mary qui prend ici une place plus centrale qu'à l'ordinaire puisqu'un truand met sa tête à prix sur internet pour se venger du lieutenant Salomon. En bref, il y a suffisamment de neuf dans cet album pour vous surprendre, et suffisamment de visages connus pour vous réjouir. A lire absolument. Aucune excuse ne sera acceptée. |
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