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| Chicago, 1949. Vinny et Vinci sont deux petits mafieux de seconde zone travaillant pour le redoutable parrain Sonny Rossetti. Et au moment où débute notre histoire, ils sont vraiment dans la merde. Bâillonnés par le « crapaud » qui s'apprête à les liquider. Pour vous présenter le « crapaud », il s agit de l'homme de l'ombre du gendre de Rossetti. Imaginez votre pire cauchemar incarné dans un seul homme, ensuite imaginez pire, eh bien c est lui.
Il y a quelques jours, tout ce beau monde était à la recherche de Slender Fungus. Tout simplement parce qu'il avait eu le malheur d escroquer le parrain. Et ça, ça ne se fait pas... Alors tout ce beau monde était à ses trousses pour le liquider. Mais Slender a réussi à les embrouiller... Du coup,ça lui laisse de l'avance... Pas beaucoup, mais assez pour ce qu'il a à faire... |
  oslonovitch
| Le plus surprenant, et peut être aussi l’élément le plus attirant de cet album concerne le dessin. C’est un trait marqué, un peu brouillon parfois, et qui s’approche vraiment de la caricature. Les couleurs sont chaudes, marrons, oranges, rouges, mauves, et cette utilisation de la palette des teintes donne une impression d’étouffement qui se marie très bien à l’ambiance de l’histoire.
L’histoire justement, c’est un polar musclé, avec un rôle de choix pour « le crapaud », un mélange de Jim Carrey dans "The Mask" et de tueur fou façon maffia. L’Italie est bien présente avec ses codes d’honneur, ses personnages bouffis et qui aiment les bijoux clinquants.
Le scénario n’est pas vraiment inventif et encore une fois le plus gros intérêt réside dans le personnage du crapaud, car pour le reste, c’est une impression de déjà-vu qui se dégage de cet album. Une lecture agréable toutefois, un bon moment à passer dans cette ambiance glauque et comique à la fois, parodique et déjantée.
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CoeurDePat
| Ce qui m'a attiré dans cet album, c'est le graphisme. Caricatural, parfois savoureusement drôle, assez soigné, et bénéficiant d'une mise en couleur très particulière, sombre et unie, il m'a séduit d'emblée.
Par contre, le scénario manque cruellement de consistance. L'histoire est en effet un jeu de cache-cache entre des gangsters, le crapaud (un méchant, bien sûr), le parrain, des flics, et... "Slender Fungus" qu'on ne voit pas une seule fois.
L'idée est certes intéressante (le gars qui monte les maffiosi les uns contre les autres tout en restant dans l'ombre), mais les personnages n'ont pas vraiment de consistance, et surtout l'histoire est tirée en longueur, à mon avis inutilement. De plus la mise en scène est encore largement améliorable, car pour l'instant elle reste parfois très confuse, et le dessin manque parfois un peu de dynamisme.
Bref, un petit flop, un 2,5, et un espoir que les auteurs s'améliorent, ce qui devrait être possible car ce premier album est tout de même prometteur. |
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