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| 1993, Amérique du Nord. Kim est une ado de 16 ans, à qui son surpoids a valu le surnom de Skim (« dégraisser »). Solitaire et complexée, mais dotée d’une personnalité riche et affirmée, Skim s’épanche dans son journal intime avec verve, imagination, clairvoyance et, souvent, une bonne dose d’animosité. En quelque 140 planches d’une grande intelligence narrative et graphique s’épanouissent divers motifs qui vont rythmer l’existence de Kim, ses états d’âme et son cheminement progressif vers la maturité : le suicide d’un lycéen de sa connaissance, les amitiés qui se font et se défont, les soirées ratées, les expériences amoureuses… |
  Coacho
| Cette histoire était annoncée comme un moment cristallin, d’émotion intense, pure, et juste.
J’y ai découvert une petite litanie de problèmes adolescents qui ne me passionnent plus.
Les sœurs Tamaki, canadiennes, il faut le préciser, nous brossent le portrait d’une fille un peu en décalage avec son environnement, ses contemporaines.
Ce mal être, elle l’exorcise par la matérialisation de ses pensées sur un carnet, et par ses croyances en certaines forces occultes.
Cela dit, ce spleen sera partagée par d’autres jeunes filles mais à des degrés divers, notamment lors d’un drame qui secouera tout le lycée.
Ajoutons à ça un amour naissant un peu coupable, un peu perturbant, et on va suivre Kim et son ironie vissée aux lèvres pendant une centaines de pages qui, finalement, ne laisse pas grand-chose à son lecteur. Pas une réussite pour moi en fait…
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