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| Wallace, un illustrateur de presse, ancien du Vietnam, sauve une jeune fille du suicide. Leur rencontre tourne vite à l'idylle, hélas de courte durée, car le premier baiser échangé est arrêté net par un coup de feu. Quand il se relève, Esther a été enlevée. Wallace a maintenant un objectif dans la vie, retrouver Esther et la sauver de ses ravisseurs. Sin City la noire ne trahit pas sa réputation sulfureuse. Aux malfrats les plus terribles s'opposent un nouveau héros au grand coeur et des filles pulpeuses. |
  oslonovitch
| Gros pavé que ce tome 7 avec en plus quelques planches en couleurs qui nous présentent Wallace, un vétéran de guerre à la barbe naissante et au cheveu long.
Ces planches en couleur justement ne sont pas nombreuses et heureusement, parce que franchement je suis très très sceptique. Rajoutez du jaune, du rouge, du bleu, et toute l'atmosphère de Sin City fiche le camp. Bon, sinon, l'histoire en elle même présente des airs de déjà vu : un héros à la recherche d'une femme enlevée, des gros bras méchants qui lui mettent des bâtons dans les roues, et des flics pas toujours du bon côté de la force… Effectivement et même si ça me coûte de le dire, ce tome 7 est quand même le moins bon des six tomes que j'ai lus. On n'y retrouve pas le rythme, la force de caractère et l'ambiance si particulière qui caractérisaient les meilleurs opus de Sin City. Bon, toutefois, attention, ça reste quand même très au dessus de pas mal de BD, et notamment de BD qui se veulent du même acabit que la série de Miller. Ce dernier paraît simplement moins inspiré, moins en verve. Pour la première fois dans le monde de Sin City, l'univers comics super héros US fait son apparition avec Captain America notamment mais aussi l'univers US tout court (à force de lui faire des clins d'œil, fallait bien que Miller dessine Dirty Harry!) bref, l'univers de Frank Miller tout entier.
Il en résulte donc ce patchwork parfois un peu trop lourd (en tous les cas nettement en deça des précédents au niveau du rythme) mais heureusement certaines planches sauvent l'ensemble, avec toujours une ou deux vraies réussites de noir et de blanc. Sans parler des touches de bleu qui donnent à la vamp son côté beauté fatale que Miller sait si bien dépeindre...
Même moins bon, Miller & Sin City restent tout à fait acceptables et c'est toujours un bon moment de lecture.
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Jean Loup
| Si vous êtes amateur de polar, de comics ou de trait noir et blanc savamment maîtrisé, il est peu probable que vous ayez fait l'économie de cette série incontournable d'un des maîtres américains du neuvième art. "L'enfer en retour" est le septième volume de la série Sin City et vous propose plus de 300 pages de lecture (oui, rien que ça !).
Le trait de mister Miller est toujours aussi captivant. C'est sombre et cela nécessite sans doute plus d'effort a priori que la lecture d'un Boule et Bill, mais passer à côté de ce graphisme serait une impardonnable erreur. Jouant avec les lumières comme peu de dessinateurs savent le faire (exemple : page 105, démonstration de "comment suggérer un escalier sans le dessiner"... remarquable), Miller continue de montrer au monde bédéphile sa virtuosité en matière de noir et blanc.
L'auteur est également aux commandes du scénario, comme toujours. Et cet opus a beau être moins inspiré que d'habitude, ça se lit tout de même avec avidité et on ne sent pas passer les planches. Le personnage central est charismatique mais pas très crédible, dans un registre où les précédents héros de Sin City paraissaient plus convaincants. Le fait de retrouver certains personnages ôte un peu de suspense au scénario (je pense surtout à Yeux bleus).
L'ensemble reste tout de même sympa. Si vous souhaitez découvrir Sin City, commencez plutôt par les premiers. Si vous êtes déjà mordu, ce tome est suffisamment bon pour que vous ne puissiez résister à la tentation. |
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