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| A Sin City, comme dans toutes les villes où règne le crime, le sexe et le sang, il y a un parrain. Ce parrain là s'appelle Don Giacco Magliozzi. Comme tous les autres mafieux du monde réel et imaginaire, Magliozzi a beau être un meurtrier, pourri méchant, il a des valeurs. Le code de l'honneur des truands, c'est pas du chiqué! Et plus que ça encore, le respect de la famille, c'est un truc avec lequel il vaut mieux pas le chercher...
Mais voilà, un soir, un autre vilain garçon flingue un indic et sa nana. Et cette nana superbe n'est autre que la nièce du parrain ! Mauvaise pioche pour le tueur qui va devoir affronter la vengeance aveugle de Magliozzi!
Pourtant, il suffit de peu de choses pour que ça dégénère à Sin City. Et lorsqu'une balle destinée à un chien errant atteint une nana de la vieille ville, Miho, silencieuse et tueuse va reprendre du service, ses sabres plus affutés que jamais! |
  Oslonovitch
| Bon alors autant le dire tout net : ce n'est pas le meilleur Sin City!
Je dirai même plus que c'est le moins bon que j'ai lu jusqu'à ce jour (des 5 premiers donc).
Le dessin est largement, très largement en dessous des autres opus de la série. Les détails sont moins soignés, il n'y a aucun jeu de contraste noir/blanc vraiment saisissant... Bref, ça fait vraiment "Sous-Miller like"... Bon, attention, il y a quand même des planches soignées mais pas beaucoup par rapport aux tomes 1,2 ou 4.
Le personnage principal est Miho, déjà croisée dans les autres tomes, cette fois elle a le rôle principal et elle le vaut bien même si c'est pas une poupée barbie péroxydée à la Loréal. Non, elle son truc c'est pas le shampoing et la pause lascive, mais les rollers, et le kung-fu, façon ninja. Et là elle assure la petite! Ah ça, même quand Miller est moins en forme, il faut qu'il nous mette des planches noires de sang, avec un plaisir évident!
Le personnage masculin est transparent, il ne sert vraiment pas à grand chose sinon à donner le tempo du mode narratif.
Pour le reste, le rythme est dans la même veine que les autres Sin City mais avec 100 pages de moins... Le scénario reste conventionnel mais c'est surtout le traitement que Miller en fait qui est efficace. En fait ce tome 5 n'est qu'un prétexte pour dessiner Miho, sous toutes les coutures, un héros pour lequel son auteur avoue franchement un faible.
Un polar bien ficelé, avec l'esprit Sin City qui sous-entend la lecture pour nous rattraper à la fin. Peut-être moins endurant que les autres tomes, plus léger en intrigue comme en volume, mais ça reste pas mal.
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