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  Coacho
| Ouh la la ! Ca sent le grand Opéra, fort et puissant comme une chevauchée de walkyries !
Alors que dire de cette introduction de saga ?
Et bien qu’elle suit les codes d’un genre que l’on connaît presque par coeur, mais qu’elle le fait aussi bruyamment que brillamment !
Ce sont des grandes pages, de la pleine page, du découpage, et un carnage !
Une histoire de Dieux, d’enfants de Déesse, d’amour et de violence, le tout à un rythme effréné. On pourrait croire que la BD dite mainstream s’appauvrit, on pourrait croire qu’Alex Alice flirte avec la limite du bon et du mauvais, mais il réussit le tour de force de nous emmener dans sa bourrasque !
A lire en écoutant Wagner bien entendu ! |
rohagus
| Oh la superbe oeuvre que voilà ! Avec toute la lassitude que mes si nombreuses lectures ont pu m'apporter, avec toute la difficulté qu'une BD puisse avoir à me convaincre tant j'en scrute tous les éventuels défauts, j'ai trouvé le premier tome de Siegfried quasiment parfait en tout point. Et il ne fait nul doute pour moi que si les tomes suivants à paraitre sont du même niveau que ce tome de démarrage, nous aurons là une série incontestablement culte.
Siegfried rend à mes yeux à la perfection la force de l'opéra Wagnérien, de ce mythe rude et grandiose qui en a inspiré tant d'autres dans notre culture moderne imprégnée d'heroic-fantasy et de l'influence de Tolkien.
C'est avec cette lecture que je réalise que je connaissais très mal la légende de l'Anneau des Nibelungen. J'en gardais le souvenir d'un mythe complexe et un peu désuet. Mais la narration de cette BD est brillante, parfaitement fluide, sans ambiguité, propre et belle. Elle permet de rendre le récit parfaitement clair tout en lui conservant une part de mystère, d'obscurité et de solennel. Il y a une véritable force dans la façon dont cette histoire est narrée.
Force qui répond à la superbe du dessin. Les planches sont tout simplement grandioses, toutes plus esthétiques et travaillées les unes que les autres. Du grand art !
Et là où je craignais une adaptation trop froide, trop rébarbative, l'auteur a su, avec le personnage du forgeron Mime dont le faciès très expressif tient un peu du cartoon, donner un petit peu de légèreté à l'histoire tout en lui gardant son sérieux.
Difficile d'admettre que ce soit la même personne, Alex Alice, qui soit en mesure de produire un tel dessin et une narration aussi réussie, aussi bon scénariste que dessinateur, même si ici le scénario n'est que l'adaptation très réussie d'une oeuvre existante.
Admirable ! |
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