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| Yuki Kato est une lycéenne au caractère bien trempé. Eprise de son professeur de mathématiques, elle parvient à l’entraîner, malgré ses réticences, dans le quartier des love hotels. Elles aussi lycéennes, Yumi et Yuki forment un improbable duo en fuite. Leur errance dans le Shibuya nocturne marquera le début d’une relation indestructible. Autre curieux couple, les deux jeunes héros du récit qui donne son titre au recueil : ces amoureux mal-aimés sauront se consoler grâce à l’amitié, dans un Shibuya devenu magique. |
  herbv
| Shibuya Love Hotel est un recueil de trois histoires qui ont pour point commun le quartier de Shibuya, l’un des plus célèbres de la métropole de Tokyo, spécialisé dans le divertissement sous de nombreuses formes, y compris sexuelles par le biais des Love Hotel où l’on peut louer une chambre pour un court moment d’intimité. C’est ainsi que l’auteure nous emmène faire une petite visite d’un lieu incontournable de la capitale nippone.
Dans Un coin de ciel bleu, nouvelle douce-amère en deux chapitres, Mari Okazaki nous permet de faire la connaissance de Yuki Kato, une lycéenne qui s’éveille à l’amour. Une relation compliquée avec le jeune professeur de mathématiques la conduit à découvrir une rue mystérieuse et fascinante de Shibuya. Les deux chapitres du récit Après les cours sont d’une tonalité plus grave, Yumi Itoi étant victime d’un rejet à la limite de l’ijime de la part de sa classe. Heureusement pour elle, elle trouvera une autre camarade de classe pour partager son désarroi devant une épreuve pour laquelle elle n’était pas préparée. Enfin, nettement plus anecdotique, l’histoire qui donne son nom au recueil nous noie sous les pleurs d’une jeune fille en plein chagrin d’amour.
On y retrouve donc les thématiques habituelles de la mangaka comme celle de la recherche de l’amour, si difficile à trouver, mais aussi celle de la recherche de soi-même, de ce que l’on veut être. Le tout est servi sans faille par le dessin si personnel de l’auteure. La narration est plus classique que dans ses autres mangas shôjo et il en ressort une lecture plaisante même si ce recueil reste assez anecdotique, en fin de compte. Mais cela ne l’a pas empêché de rencontrer un certain succès au Japon car un film adapté du manga et d'autres tomes, toujours focalisé sur le même quartier de Tokyo, sont sortis par la suite. |
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