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herbv
| Séki est toujours un indécrottable joueur en classe. Rumi se laisse de plus en plus souvent emporter par son imagination et cherche à influer sur le cours des activités ludiques de son voisin. Il faut dire qu’elle a acquis une nouvelle technique grâce à la mère de Séki, venue suivre un cours de son fainéant de fils à l’occasion de la journée des parents. Bref, c’est toujours la même routine à peine interrompue à l’occasion d’un voyage scolaire qui laissera la jeune fille épuisée d’avoir voulu surprendre son camarade avec sa si adorable famille robot.
Le tome 5 reste plaisant à lire, le lecteur ne pouvant s’empêcher de s’amuser des trouvailles de Séki et des mésaventures de Rumi. Pourtant, la surprise des premiers volumes est bien passée et la lecture commence à devenir routinière, aidée en cela par le rythme de sortie soutenu du titre par Akata. On peut d’ailleurs se demander si une sortie tous les cinq ou six mois au lieu de trois n’aurait pas été préférable, afin de lutter contre l’habitude et de mieux se caler sur la version originale qui est publiée à raison de deux tomes par an (le huitième opus est sorti en décembre 2015).
Pour relancer notre intérêt, il faudrait vraiment que Takuma Morishige, l’auteur, exploite mieux les nouveaux personnages qu’il a introduits jusqu’ici, c’est-à-dire la petite sœur et la mère de Séki. Leurs apparitions sont trop rares, alors qu’elles réussissent à casser cette fameuse routine qui s’est installée, surtout dans le présent tome. Ou alors, il faudrait que le mangaka trouve un autre mécanisme comique qui puisse nous surprendre un peu. Il ne nous reste plus qu’à attendre la prochaine sortie française pour voir comment tout cela va évoluer (ou non). |
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