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  herbv
| Momoko Takanashi est contrainte par sa mère de remplacer son frère jumeau au sein d’un lycée privé plutôt côté. Malheureusement, il s’agit d’un internat pour garçon, ce qui rend la substitution plutôt périlleuse car les situations révélant la féminité de l’héroïne sont nombreuses, à commencer par la cohabitation avec son compagnon de chambrée. Celui-ci, Kunio Itô, découvre rapidement le secret de Momoko mais décide de le préserver. Il faut dire qu’il tombe rapidement amoureux de cette dernière. Il lui incombe alors de la protéger des autres lycéens, ce qui l’amène très régulièrement de voler à son secours. Cependant, les choses se compliquent encore un peu plus lorsque Yôsuke Saeki, le délégué de classe, s’éprend de notre jeune travestie, une fois découvert la supercherie, puis lorsqu’un autre camarade de classe, Kawakami, veut devenir le petit ami de Kunio et jalouse Momoko qu’il prend toujours pour un garçon. Lorsque Momoko décide de s’inscrire au club des supporters afin d’apporter son soutien moral à Kunio, potentiel champion de course à pied, Kawakami ne peut s’empêcher de la suivre afin de lui mettre des bâtons dans les roues.
Secret Girl est un shôjo proposant une comédie romantique lycéenne de plus, rappelant fortement la série à succès Parmi eux. Momoko ressemble fortement à Mizuki, y compris dans son comportement. Cependant, deux points différencient fortement les deux titres : Secret Girl n’est pas un manga à rallonge et les événements s’enchaînent rapidement, le secret du sexe de Momoko est rapidement levé auprès de plusieurs protagonistes et elle en est consciente. Il en résulte que l’amour qui lie les deux personnages principaux prend assez rapidement une tournure assez concrète. Ainsi, nul risque de s’ennuyer car il ne reste plus que deux volumes pour conclure l’histoire. Si on a apprécié Parmi eux, il ne faut pas hésiter à lire le présent titre qui apporte une distraction réussie. L’absence de prétention combinée à un dessin classique et agréable, à une narration fluide et une version française plutôt réussie par Asuka, permettent de passer un excellent moment de lecture, malgré une pitoyable nouvelle d’une soixantaine de pages, « Aah, Ijûin », digne des plus mauvais shôjo publiés par Panini, le spécialiste du "bousin" au féminin. |
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