|
| |
|
|
|
|
| Schtroumpf vert et vert Schtroumpf |
L'identité des encreurs est précisé dans l'intégrale |
  pessoa
| Encore un album des Schtroumpfs qui traite de problèmes de société.
Le grand Schtroumpf ayant délaissé son rôle de « père de la nation Schtroumpf » au profit de ses expériences, les petits Schtroumpfs font une fois de plus n’importe quoi. En l’occurrence, le village va se scinder en deux, et la guerre éclatera entre les Schtroumpfs du Nord (ceux qui disent « un tire-bouschtroumpf ») et ceux du Sud (« un schtroumpfe-bouchon »). Finalement, seule une menace extérieure (Gargamel) pourra rétablir la paix à l’intérieur village, les Schtroumpfs se rappelant in extremis que seule l’union fait la force.
Dans cet album un peu audacieux, il est question d’intolérance et surtout de cohésion nationale, sujet mis à la portée du jeune public. C’est à l’honneur de Peyo et d’Yvan Delporte que de s’atteler à des sujets un peu difficiles. Il est à noter au passage que la question de la diversité linguistique et celle de l’unité de la Nation, symbolisée par le monarque et rendue nécessaire par la menace « étrangère », font du village Schtroumpf une Belgique en miniature.
Qu’est-ce qui fait alors que cet album est finalement assez quelconque ? La simplicité générale du traitement et l’aspect parfois paresseux du scénario qui peine à dépasser le pitch initial, tout juste agrémenté de quelques jeux de mots. Seul le Schtroumpf à lunettes avec sa grammaire parvient à fournir un running gag convenable. A trois ou quatre reprises, le texte se mélange d’ailleurs les pinceaux entre Schtroumpfs du Nord et du Sud, ce qui tend à agacer et à donner l’impression d’un travail bâclé… Bref, sur l’excellent sujet de départ, on aurait pu espérer un bien meilleur album.
Le volume est complété par quelques gags anodins sur le thème du sport.
|
|
|
|
|
|
| |
| |