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herbv
| Nina Kamiyama est une jeune lycéenne originale : elle refuse de porter des jupes, surtout si elles sont courtes. Du coup, elle utilise l'uniforme des garçons puisque rien ne l'interdit dans le règlement de l'établissement. De plus, nouvellement arrivée, elle est assez taciturne et ne lie pas avec ses camarades. Il faut dire qu'elle cache un lourd secret : jusqu'à il y a peu, elle était la vedette d'un groupe d'idols féminin. Lors d'une rencontre avec le public, elle s'est fait agresser et, depuis, elle a décidé d'arrêter sa carrière. Constamment, elle est dans la peur que cela se reproduise. De son côté, Hikaru Horiuchi est un membre assidu du club de judo du lycée. Il découvre que Nina était Karen, du groupe Pure Club, dont sa sœur est fan. Celle-ci est devenue une hikikomori suite à l'agression que lui a fait subir un de ses enseignants. Cela amène Hikaru à se rapprocher de l'ancienne idol. Mais ses véritables intentions sont-elles si innocentes que cela ?
Sayonara Miniskirt est un shôjo manga prépublié depuis 2018 dans Ribon, un magazine qui s'adresse à un public d'assez jeunes filles. Cela n'empêche pas Aoi Makino, l'auteure, d'aborder des sujets graves comme celui du traumatisme subi par les femmes agressées, sexuellement ou non. Elle aborde aussi le problème de la parole qui fait que les agressées sont au mieux des affabulatrices, au pire les coupables de ce qui leur est arrivé. Bien entendu, dramatisation du récit oblige, les situations et les dialogues sont constamment exagérés, ce qui peut rebuter les personnes peu habituées aux bandes dessinées japonaises destinées aux adolescent·e·s. Il n'en reste pas moins qu'il s'agit là d'une lecture tout à fait intéressante, et même prenante. Il ne reste plus qu'à voir comment l'histoire va évoluer dans les prochains tomes... |
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