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| Soîchirô mène enfin une vie tranquille à Edo. Dans cette ville, il est très apprécié des femmes et des enfants. Il a renoncé à la pratique du sabre, mais il ne s'est pas métamorphosé pour autant. Il balade toujours sa longue silhouette, apprécie spécialement jouer et discuter avec les jeunes gens, et attire l'attention des passants par son allure éternellement curieuse. D'ailleurs un cadavre a été découvert à Edo, et certains sont persuadés de l'implication de cet ancien guerrier dans ce crime. C'est alors Tsuhegorô, un enquêteur s'intéresse de très près à Soîchirô, et se lance à la recherche des lieux anciennement fréquenté par le samouraï.
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  herbv
| Alors qu’une nouvelle année commence, la ville d’Edo est sous la menace d’un mystérieux assassin. Vieillards, femmes, enfants, nul ne semble à l’abri du meurtrier à partir du moment où la victime ne peut pas réellement se défendre. Les coups portés semblent l’être avec une lame de guerre. Il s’agit donc vraisemblablement d’un samouraï. Un temps suspecté, Sôichiro Senô va participer à la résolution de l’enquête de police et pour cela, il va devoir reprendre Kunifusa, son sabre. Cependant, le risque est grand pour notre ronin de laisser réapparaître son côté le plus sombre, alors que son rêve est de devenir un enseignant et non plus un tueur. Néanmoins le plus important est de faire cesser le plus rapidement ces morts à répétition, sa tête en dépend !
Avec le deuxième tome du Samouraï bambou, la série semble trouver une certaine linéarité qui décevra certainement un peu les fans du Tayou Matsumoto onirique. Néanmoins, cela rassurera les autres quand à l’intérêt du titre sur la longueur et sur les chances d’éviter un autre Number 5. N’oublions pas que le septième volume est sorti en octobre au Japon. L’histoire prend ainsi la forme de courtes chroniques historico-sociales avec une narration bien plus classique. Pour le reste, Matsumoto, le dessinateur, se lâche complètement et nous propose un graphisme époustouflant de virtuosité avec ce style si original au Japon qu’il a su amener à maturité. Si on se demande encore où les deux auteurs veulent emmener leurs lecteurs, cela n’empêche pas d’apprécier pleinement ce nouvel opus. |
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