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| Gojyo a abandonné ses compagnons pour se lancer à la poursuite de "Dieu"… Malgré les protestations de Goku et Hakkai, Sanzo refuse catégoriquement de partir à sa recherche : leur mission est d’empêcher la résurrection de Gyumao et ils n’ont pas de temps à perdre. Et tandis que Gojyo affronte ses démons intérieurs, son frère Dokugakuji retrouve enfin Kogaiji. Mais ce dernier n’est plus lui-même, il est devenu l’esclave de Dame Gyokumen !
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  herbv
| La série Saiyuki s’approche de la fin avec la sortie du huitième et avant-dernier volume. La quête vers l’Ouest reprend alors que Gojyo a laissé tomber l’équipe pour aller à la poursuite d’un mystérieux ennemi qui se fait appeler « dieu » et qui avait mis en grosse difficulté nos quatre héros. Sanzo décide de le laisser et de repartir, estimant ne plus avoir de temps à perdre. Mais rapidement il va se ranger de l’avis de ses deux compères restants : ils ne peuvent pas se séparer et ainsi affaiblir l’équipe alors qu’ils approchent de la confrontation finale. Ils font alors demi-tour pour aller rechercher ce lâcheur de Gojyo et affronter un monstre de puissance sans se douter un seul instant qu’ils vont vers une terrible désillusion.
Rien de bien neuf dans ce volume, Kazuna Minekura continue à appliquer les recettes qui fonctionnent : nos quatre personnages se confrontent à un personnage surpuissant après avoir, en passant, étalé d’une pichenette des kappa qui leur cherchaient noise. Ils sont toujours aussi poseurs tant qu’ils ne tombent pas sur un os. Cette fois-ci, c’est donc ce mystérieux « dieu », qui semble vraiment être invincible quand on voit avec quelle facilité il blesse Sanzo et ses acolytes. Mais nous ne doutons pas un seul instant qu’après avoir récupérés de leurs blessures, ils vont démontrer dans le prochain volume qu’on ne les abat pas aussi facilement et qu’ils ont des ressources cachées. Il est de fait que Goku n’a pas encore étalé toute sa puissance... Bref, rien que du vu et revu. Cependant, qui sait, il y aura peut-être une surprise.
Force est constater que cette recette continue à plutôt bien passer à la lecture et que nous ne nous lassons pas un seul instant des dialogues toujours savoureux et des combats dynamiques qui font passer un bon moment de détente. Et comme le dessin de la mangaka est toujours aussi agréable avec des héros beaux gosses, nous avons là un titre divertissant et nous ne ressentons pas trop la dilution extrême de la trame principale. Surtout, la série peut plaire à tout le monde. Les fans de shôjo pourront savourer les personnages masculins et leur charme ravageur, les fans de shônen pourront apprécier la force du dessin et des combats tout à fait réussis. L’adaptation française très correcte ne vient pas ternir la bonne impression générale. Voilà donc un titre fédérateur grâce à un contenu assez atypique pour son genre.
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