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| Kazuya Minekura nous fait voyager dans le temps. Cho Gono a massacré les mille yokais du clan de Hyakugan-Mao, la nuit où Gojyo le trouve gisant sous la pluie. Tandis que Cho Gono est entre la vie et la mort, Genjyo Sanzo est chargé par la Trinité bouddhique de retrouver l'homme devenu yokai, afin qu'il soit jugé et condamné pour ses crimes. Accompagné de Goku, le jeune roi des singes, qu'il a sauvé, Sanzo se lance sur les traces de Cho Gono et tombe sur un Gojyo de très mauvaise humeur…
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  herbv
| Après un tome 4 des plus décevants, nous pouvions espérer que l’histoire de nos quatre compères allait repartir de plus belle. Las, Minekura, l’auteure, nous entraîne encore vers le passé d’un des quatre héros, à nouveau Cho Hakkai. Mais si la première incursion sur ses malheurs passés avait été intéressante à suivre, il n’en est pas de même pour celle-ci. C’est lourd, très lourd même si l’on apprend comment il a eu son œil artificiel (ce n’est donc pas un simple monocle comme on aurait pu le croire) et comment il a changé de nom. Il faut être vraiment fan de ce personnage pour réussir à apprécier cette nouvelle mouture sur ses origines. Nous narrer la première rencontre entre les quatre compères n’apporte malheureusement rien de plus aux précédentes révélations sur leur passé trouble et cela sent le délayage à outrance. Les personnages ne progressent plus vers l’Ouest et ça commence à être contrariant. Y avait-il besoin des trois-quarts du volume pour nous infliger cela ?
Malheureusement, si la dernière partie semble nous ramener à la quête principale, cela ne révolutionne pas le récit : une fois de plus, nos héros sont pris dans un piège dressé par un méchant dévoreur de bonzes sanzo et, comme il y a peu de temps, Genjyo Sanzo est à nouveau mis en très grande difficulté. Heureusement, ses amis arrivent à sa rescousse et nul ne doute que le méchant va se prendre une pâtée monumentale dans le prochain volume. Encore que l’arrivée de Kogaji et d’une partie de sa bande risque de compliquer les choses. Vous l’aurez compris, la lecture cette série commence à devenir un peu rébarbative devant le délayage et la répétition d’un schéma plutôt classique qui lasse de plus en plus. Saiyuki ou l’art de faire un shônen basique à la sauce shôjo.
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