|
| |
|
|
|
|
  Coacho
| Et certains se demandent encore si Gipi est un grand de la BD…
Cet album est une pure merveille de sensibilité et d’intelligence.
Une narration qui invite le lecteur à sortir des sentiers battus, à l’emmener dans une sorte de coma éveillé, tout en gardant une structure forte…
Un récit à l’image des souvenirs de l’auteur, un peu flous, plutôt forts, et qui conduise à l’introspection quant à nos rapports à la famille.
Ce livre est aussi une clé essentielle dans la compréhension de l’œuvre de Gipi.
Il traite directement de sa vie personnelle, et de celle de son père, marquée par le souvenir omniprésent de la guerre. Cette guerre qui est toujours en trame de fond de ses histoires, comme un traumatisme qui a besoin d’être exorcisé de manière récurrente.
Un bonheur n’arrivant jamais seul, cet album nous offre des aquarelles comme il ne nous avait pas été permis d’en admirer depuis longtemps. Il est des instants de pure grâce, visuelle comme narrative, et le tout est un bel hommage tout en délicatesse, une émotion cristalline, un livre fort qui entérine définitivement l’entrée de Gipi dans la cour des grands.
|
|
|
|
|
|
| |
| |