|
| |
|
|
|
|
| La route des maisons rouges est à la fois un lieu et une manière de voir la vie. Un microcosme surréaliste, où le temps et l’espace sont des concepts relatifs. Un lieu de perdition et de plaisirs, où se mêlent réalité et fantasmes. Une île heureuse, un paradis, qui comme chaque paradis, a ses serpents et ses fruits interdits.
Le gouverneur a décidé qu’une des maisons fermerait à la fin de l’année, pour laisser la place à un casino. Les filles ont quelques mois pour arriver à gagner le maximum d’argent et ne pas finir dernières, au risque de voir leur paradis détruit. Trahison, vengeance, amour, haine se mêlent dans cette lutte pour la (sur) vie... et les filles ne sont pas au bout de leurs peines ! |
  washkami
| Bon. Allons droit au but : la "Route des Maisons Rouges", dans le Paris fantasmé de ou des auteur(s), c'est la rue des putes. L'intérêt de ce choix est évident : parvenir à caser un maximum de filles (presque) à poil dans chaque planche, et tant qu'à faire, les placer dans des situations compromettantes supposées stimuler l'imagination un peu lobotomisée du lecteur baveux. C'est là qu'intervient le second coup de maître : ô stupeur, ô stupre, ces filles de mauvaise vie s'embrassent et se pelottent à chaque coin de page, parfois même en plein centre ! Ciel, quelle luxure ! Que ne va-t-on pas inventer en plein XXIème siècle !
Eh bien manque de pot, même ces scènes de débauche scandaleuse tombent totalement à plat tellement l'intrigue est niaise. Je vous la résume pour vous éviter un achat inutile : un maire nain d'esprit comme de corps a eu l'idée géniale de faire entrer les six maisons de plaisir en compétition en annonçant la fermeture de l'une d'entre elles. Fureur dans le poulailler. Les filles s'espionnent, s'insultent, s'embrassent, font sauter une machine dont on ne sait pas à quoi elle servait, et pour finir se liguent contre le méchant maire et lui font savoir qu'elles voient clair dans son jeu.
Moi je vois clairement que l'intrigue de cette BD est complètement anémique. L'histoire du maire n'a aucun intérêt; resteraient les relations entre les filles, mais vu qu'elles sont à peine esquissées, on n'a même pas le temps de se prendre au jeu. Seul point positif que l'on pourrait trouver à ce volume, ce serait une certaine beauté des graphismes et un bon choix de couleurs... Dommage que chaque planche ne contienne que six ou sept vignettes, ça achève de diluer les dessins dans une histoire déjà totalement insipide.
>:-( |
rohagus
| Si je ne mets pas la note minimale à cette BD, c'est uniquement parce que le graphisme n'est pas mauvais et je trouve la couverture réussie et attirante. Mais pour le reste, je n'ai vraiment pas aimé.
Le dessin est relativement bon dans une veine rappelant un peu les comics et certains dessins animés modernes. Il n'est pas exceptionnel mais assez maîtrisé. Evidemment, les allergiques aux clichés de la bombe bonnasse au corps de top model et aux seins bonnet E en seront pour leur frais car c'est du racolage à toutes les cases avec filles en tenue sexy et poses lascives partout. C'en est assez lourdingue même si, en tant que mâle, ça ne me dérange pas tant que ça. Et puis je ne trouve vraiment pas terrible le choix de coloriser l'encrage (au lieu de le faire toujours noir) : cela donne un aspect irréel à pas mal de personnages qui, du coup, ont l'air d'être extérieurs à la scène qui les entoure.
Bon, mais passé le dessin, le scénario est nul. Je suis direct en disant ça mais il n'y a pas d'autre mot. Sans parler du fait que l'intrigue soit bidon et sans intérêt, le récit est embrouillé, sans rythme, strictement pas prenant. Dans le peu de pages du premier tome, j'ai largement eu le temps de m'ennuyer et d'avoir envie de voir ailleurs. Et ce ne sont pas les multiples scènes lesbiennes et autres pseudo-érotiques qui allaient me faire changer d'avis.
Au final, il ne reste que le racolage et je déteste ça. |
|
|
|
|
|
| |
| |