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  rohagus
| « La première BD scénarisée par Cyprien » annonce l'autocollant sur la couverture. Si vous avez plus de 30 ans, il est possible que vous ne connaissiez pas Cyprien. C'est pourtant un « youtubeur » français très célèbre auprès des adolescents, qui s'est fait connaitre par ses vidéos de tests de jeux vidéo et d'humour. Un peu geek touche-à-tout, c'est avec Roger et ses humains qu'il se lance dans le scénario de bande dessinée.
C'est l'histoire d'un gars assez loser, qui passe ses journées à jouer aux jeux vidéo et qui découvre un jour dans son salon un carton contenant un robot très perfectionné. Avec sa copine et son père, Hugo va alors se lier d'amitié avec ce robot pourtant très cynique voire un peu dangereux. Ce dernier, incapable de mentir, a en effet un jugement très cru et critique envers les humains en général et Hugo en particulier.
Paka est au dessin dans un style influencé par le manga et le webcomics. C'est un graphisme épuré orienté vers l'humour qui fonctionne bien pour les gags percutants sous forme de strips de 3 à 4 cases. Les couleurs légèrement acidulées de l'ensemble finissent de donner une touche moderne aux planches.
Le résultat global est un peu inégal. L'ambiance un peu décalée, assez ironique, s'installe très rapidement mais l'humour met un peu de temps à se mettre réellement en place. Il faut d'abord s'attacher aux personnages. Il y a quelques gags bien réussis qui font vraiment rire, mais il y en a aussi beaucoup (trop ?) qui tombent à plat et sont sans surprise. Cyprien oriente l'humour vers de nombreuses références à la culture geek et à Internet. Du coup, cela ne parlera pas forcément à tout le monde, sans pour autant amener vraiment du neuf à ceux qui baignent cette culture.
La mayonnaise a eu du mal à prendre me concernant. Je trouve le ton de cette série sympathique mais je n'ai pas été particulièrement enthousiasmé ni par l'humour ni par l'originalité très relative des situations mises en scène. Malgré les références geek et l'ambiance « connectée », ça sent un petit peu le déjà-vu. |
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