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  wayne
| Décidément l’œuvre de Duchazeau est toujours surprenante. Après avoir décrit de façon âpre et désespérée la disparition violente du peuple inca dans « Les Vaincus », il nous livre ici sa version de l’âme du blues. Là où le « Betty Blues » de Dilliès s’attardait sur une mélancolie feutrée, Duchazeau met son dessin dur, cassant et sombre au service d’une vision désabusée et pessimiste. A travers une bio fictive où les personnages ont les noms de musiciens célèbres (Eddie Cochran, Robert Johnson), il décrit l’évolution du processus damné du blues : utopie, fougue, rage, désillusion, désespoir, résignation. Dans le parcours violent, tragi-comique et passionné de son héros, il fait écho, en somme, à l’atypisme, la solitude et la mélancolie de la condition artistique. |
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