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| Et le jour viendra. Le jour où il arpentera la surface de la terre. Il n'aura ni père ni mère. Il n'aura pas connu l'enfance. Un nomade? Un guerrier? Un redoutable tueur. Il naîtra adulte, sans lien de descendance avec les dieux. Et les dieux se détourneront de lui. Aveuglés, ils ne le verront pas. Bien qu'immenses, leurs pouvoirs ne l'affecteront point. Et il affrontera les dieux. Et il cherchera à les tuer, à abolir leurs pouvoirs et à les disperser en un nuage de poussières. Un homme sans enfance, sans père ni mère. Sans même un nom. Et ce jour viendra.
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Cellophane
| Il y a plein de bonnes choses dans cette BD. Et pourtant, je ne marche pas totalement.
Pour le positif, il y a surtout la base de l’histoire : est-ce qu’on doit se méfier d'une personne qui n’a rien fait, au seul motif que la prophétie dit qu’elle fera de mauvaises choses ?
L’idée est très bonne.
La narration n’est pas mauvaise.
Pourtant deux choses clochent pour que ça fonctionne à plein.
D’un côté, il y a les dessins qui, s’ils sont agréables à regarder, manquent de souplesse, principalement dans les combats. Or, la base de l’histoire est que Redhand est en transe dans ses combats : c’est une tornade qui danse. Là, le dessin est trop figé pour qu’on le voie.
De l’autre, il y a l’histoire. Si l’idée est bonne, j’ai pensé à Jodorowsky. Mais lui met une aura dans ses récits, quelque chose de grandiose et envoûtant qui m’a manqué ici.
Cela rend la lecture simplement sympathique.
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