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| Après les crapos et les castors, c'est au tour des charmants lapinos d'entrer dans la danse des Rat's !
La grande nouvelle, c'est que les Rat's ont enfin atteint l'île qu'ils convoitaient depuis tant de temps (8 tomes, pour être précis). Cette fois-ci ce sont les autochtones, les charmants Lapinos, qui accueillent les Rat's. Ces adorables peluches, attendrissantes comme des bisounours n'ont finalement qu'un tout petit défaut, ils sont un petit peu pourris de l'intérieur et ont légèrement tendance à se décomposer et à perdre quelques morceaux (une main, un oeil) en cours de route... Mais nos amis en ont vu d'autres !
Il y a tout de même une question que les Rat's commencent à se poser : est-ce bien là leur nouveau paradis terrestre ? Ont-ils vraiment posé le pied sur la bonne île ? Il n'y a pas à dire, Rat's, c'est crétin ! |
  Coacho
| Et voilà la énième livraison de Ptiluc qui partage le dessin, qui partage le scénario, et qui confie le soin des couleurs à une coloriste.
Le résultat ?
Un univers qui se base sur des critères précis mais qui perd sa cohérence, sa personnalité.
On est loin du temps des réflexions sombres et profondes du Pacush Blues…
Là, on a une suite de gags gores, pas franchement drôles, au dessin vite torché et aux couleurs métalliques et criardes.
On lit ça sans grande passion, ni grand intérêt et on regrette ne serait-ce que les premiers tomes de cette série qui décortiquait les rapports humains par le biais des rats et des grenouilles mais avec ce ton au vitriol qu’on connaît de Ptiluc.
Là, on sent plus la bouillie commerciale mais on sait que les Humanos ont actuellement plus besoin de cash que de bonnes histoires… Dommage…
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