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  herbv
| C'est dit : 2023 est l'année du retour de Naoki Yamamoto, grâce à un petit éditeur, Atelier akatombo. Après la sortie en début d'année de Fatale Fiancée, voici donc Je te rappelle demain. L'auteur n'est pas inconnu des plus vieux lecteurs de manga car Tonkam avait édité entre 1995 et 1997 la mythique série Asatte Dance* (qui a été rééditée une dizaine d'années plus tard). Il y a bien eu Blue chez IMHO (déjà un recueil de nouvelles) en 2012, mais plus rien ensuite. Un des maîtres du manga érotique avait à nouveau disparu du paysage éditorial francophone. Connu pour ses histoires grivoises tout en proposant une certaine vision de la société japonaise, le mangaka n'a pas déçu jusqu'ici. Mais qu'en est-il avec la présente sortie ?
Est-ce de la faute du rédacteur de ces lignes qui a trop changé dans ses exigences de lectures asiatiques, est-ce à cause du manque de qualité des neufs nouvelles proposées ici ? La lecture du recueil s'est révélée peu jouissive, même si les filles sont toujours aussi sexy et les scènes de sexe explicites. En fait, le problème est là : qu'importe l'histoire ou les personnages, le but est de coucher le plus vite possible, comme dans n'importe quel film pornographique. En effet, les nouvelles sont trop courtes pour poser les bases d'un récit réussi. Quel dommage... Quoi qu'il en soit, d'un point de vue de l'Histoire du manga, il est intéressant de voir à quel point le sexe pouvait être montré dans les magazines seinen, même chez les plus diffusés.
* titre que l'on pourrait traduire littéralement en « Danse d'après-demain ». Décidément l'auteur est portée sur le futur et les futures... |
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