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  NDZ
| JVCD a beau être belge et dire qu'il est "a Ware" (d'après ce que je comprends, de la famille de Chris), à lire Quimby the Mouse, on ne trouve aucun point commun entre cet être et la bande dessinée. Parce que n'est pas Ware qui veut. Et c'est Tuper, Ware. Heu, Super (désolé pour ce glissement oulipien en +1).
Tout au long de la déchéance sénile de sa Grand-mère, et même après sa disparition, écrire, de cette formidable manière, un livre abordant notamment souvenirs d'enfance et moments partagés avec celle-ci, cela tient du génie. On est donc à des lieux de JCVD. Car il a l'art et la manière, le Ware.
Ses armes? (pêle-mêle) faux articles cyniques ou petites annonces potaches, constructions dioramesques à monter soi-même, déconstruction de la page et repensée continue de l'agencement spatial de la narration séquentielle par image, vraies anecdotes ou confidences au détour d'un strip-refrain où souris siamoises et tête de chat s'aiment et se maltraitent (Krazy Kat, tout le monde t'aime), séquences transposées de celluloïds, jeu sur les trames, etc.
Malheureusement, comme pour Jimmy(PasHendrix)Corrigan, c'est écrit trop petit, c'est pas super maniable et à trop en faire dans la déconstruction, on touche souvent l'émotion de manière imprévue... pour la reperdre aussitôt dans les jeux formels aussi exigents que novateurs. La construction est ambitieuse, atteint des sommets (émotionnels et bédéistiques) mais n'évite pas une redondance ludique qui perturbe parfois trop (à mon goût) certains rendus narratifs sublimes. |
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