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  lanjingling
| Les Schtroumpfs sont indubitablement faits pour Tébo qui, à l’instar de Libon ou Bédu, est à son meilleur dans les personnages petits, ramassés, prêts à se détendre avec énergie. Le scénario est à l’avenant, ingénieux, plein de rebondissements et drôle .
Mais quelque chose ne passe pas, que je vais montrer par un paradoxe : le bandeau au-dessus du titre des albums des Schtroumpfs jusqu’au seizième tome, Le Schtroumpf financier, annonce que l’album contient une ou plusieurs histoires de Schtroumpfs. Puis, à partir du dix-septième, est annoncée une histoire des Schtroumpfs, ce qui est aussi le cas de cet album de Tébo. Or, dans tous les albums de Schtroumpfs jusqu’au dixième, et au moins quelques-uns ensuite, il s’agit d’une histoire communautaire, mettant en scène tous les Schtroumpfs s’entraidant, ou montrant comment la communauté réagit lorsqu’un Schtroumpf dévie, autrement dit d’histoires des Schtroumpfs, et non de Schtroumpfs. Paradoxalement, alors que l’album de Tébo est présenté comme une histoire des Schtroumpfs, il s’agit en fait d’une histoire de Schtroumpfs, dans laquelle nous suivons uniquement les péripéties d’un petit groupe de Schtroumpfs, quatre exactement, qui sont de plus physiquement différenciés. J’ignore depuis quand la série présente des histoires de (quelques/certains) Schtroumpfs et non des (de tous les) Schtroumpfs, mais si la série était initialement communautaire (un pour tous, tous pour un), elle ne l’est plus. Signe des temps ? |
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