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  nirvanael
| Etant fan du Punisher, c'est avec curiosité que j'ai abordé cet album, mais...
Cela commence horriblement mal. Massacre au fusil à pompe avec cervelles et boûts de crânes qui volent, hommes brulés vifs, vulgarité gratuite, le tout servi par un dessin inexpressif qui rend le Punisher carrément laid. Bien.
Entre alors en scène THE Nick Fury, agent secret supra balèze dirigeant le Shield à ses heures perdues qui doit arrondir ses fins de mois en écrivant des textes de "chansons" rap dans ce que le genre peut produire de pire (simple supposition de ma part). La tirade (dans le ton du reste) "Je vais boire un autre verre, et tenter de baiser toutes les putes de New-York avant qu'un connard interdise ça aussi" laisse perplexe. Est-ce que le perso est sencé en ressortir charismatique ou est-ce une tentative d'humour ? Un virus qui change les gens en squelette d'une seconde sur l'autre instaure la dernière touche de crédibilité dont nous avions besoin avant que le Punisher parte à l'aventure prendre d'assaut des silots nucléaires soviétiques.
Je vous rassure quant à la suite, il n'y a toujours pas d'histoire, les personnages gardent cette inconsistance qui les caractérisent et le dessin reste tout aussi désagréable et maladroit (les fusillades et les scènes de combats sont tout aussi ratées que le reste).
Sans condescendance, aucune, j'hésite entre deux mots pour caractériser cet album : affligeant et consternant. Frank Castle dans ce qu'il peut faire de pire.
Nous sommes très loin de l'excellent "Les négriers", paru dans la même collection. |
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