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  Matt Murdock
| Ce trade paperback du Punisher, cinquième version du nom, est sorti chez Marvel Max, la filiale adulte de Marvel. Le Punisher avait déjà été repris par Garth Ennis aux scénarii, depuis un moment déjà chez Marvel, mais il manquait la possibilité à l'auteur de pouvoir aborder des sujets plus adultes et plus violents. Et bien c'est chose faite, Punisher est passé chez Max, et Garth Ennis peut enfin lâcher des « Fuck off, Motherfucker » sans soucis. Super ...
Marvel vient donc de sortir les premiers épisodes chez nous, et à la lecture rapide, on peut voir sans difficultés que c'est une daube infâme. On y voit un Punisher vieillissant qui a radicalisé son action, n'hésitant pas à dégommer dans une véritable "Busherie", de façon préventive, une horde de mafieux qui n'étaient là que pour fêter l'anniversaire de leur doyen. Il y a aussi le retour de Microship, un informaticien qui s'occupait de pirater des systèmes informatiques et de customiser les flingues du Punisher. Il est de retour, pour aider quelques agents de la CIA, afin de capturer le Punisher et de le convaincre de combattre des terroristes. Les personnages secondaires permettent à Garth Ennis de nous ressortir son humour lamentable et misogyne, entre une agent de la CIA qui en mouille pour le Punisher et un autre qui se fait couper les testicules par des vieux mafieux, vous comprendrez que c'est assez limite.
Mais ce qui gène surtout, c'est comment un scénariste irlandais comme Garth Ennis (et ayant travaillé sur 2000AD, où beaucoup de scénaristes anglais, comme Alan Moore, ont débuté) a-t-il pu faire un comic qui incarne avec autant de connerie les pires excès cyniques, bêtes et violents. Ca veut ressembler à du Tarantino, sauf que Ennis n'a pas le talent de ce dernier. A la place il ne reste qu'une BD pathétique, avec un scénariste qui se croit plus malin que les autres. Il est loin le temps où Ennis faisait Preacher ou Hellblazer. Restent les dessins de Lewis Larosa, qui semblent avoir été travaillé à partir de photos. Le Punisher ressemblant parfois à un Clint Eastwood vieillissant, c'est ici la seule bonne idée de ce comic, et on peut se demander pourquoi Garth Ennis ne l'a pas développée à la place de cette ambiance bête et cynique ? |
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