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| Gusoyn se réveille en Enfer. Sa femme et son fils sont tués sous ses yeux, et lui est damné. Il est enrôlé comme démon supérieur dans la légion de l'archange Lucifuge Rofocale, seigneur du domaine des Trompes, qui part en guerre contre le domaine des Ténèbres dirigé par Astaroth. Alors qu'il fuit un adversaire trop puissant, Gusoyn fait une découverte capitale : la légendaire porte de la Terre... Mais il est arrêté pour trahison, et rétrogradé au rang de simple démon. |
  thierry
| A sa sortie, "Le psychopompe" a soulevé bien des passions. Les pros et les antis se sont violemment opposés autour de cette histoire aux accents satanistes. Maintenant que les passions se sont calmées, j'ai enfin lu cet album et, sincèrement, je me demande s'il méritait de tels attentions.
A bien y regarder, "Le psychopompe" n'est rien qu'une banale histoire de vengeance. Sa seule originalité est d'être située en enfer, mais il ne me semble pas que le contexte satanique apporte quoi que ce soit à cette quête de vengeance. Le reste n'est que le recyclage sans imagination de poncifs. La narration est lourde et l'ensemble guère passionnant. Je dois d'ailleurs reconnaître avoir décroché sur la fin.
Il y eut de nombreuses critiques quant au dessin, trop inspiré de Mignola. En effet, pour qui a vu les quelques planches de Hellraiser signé Mignola, les similitudes sont réelles. Mais l'enfer de Delmas est dominé par une composante organique. Il est en pleine décomposition, comme rongé par le cancer. Mais c'est la seule bonne idée de cette histoire. Qui plus est, la mise en couleur, particulièrement sombre, conjuguée a une impression de qualité plus que moyenne, rend le dessin parfois difficile à déchiffrer.
On a vraiment fait beaucoup de bruits pour pas grand chose ! |
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