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                                |  |   | pikipu 
    | Le thème du héros looser a déjà été traité en Bédé maintes fois. Il y a eu Raymond Calbuth, Bill Baroud ou Jean-Claude Tergal. Il y a eu les super héros injustement méconnus, révélés au grand jour par Larcenet. 
 Et voilà que Bouzard nous révèle le pire de tous: l'étrangement nommé Plageman.
 
 Super-héros atypique, Plageman n'a pas de super pouvoir. Il incarne à lui seul ce qu'il est censé combattre: la beauferie.
 
 Vêtu d'une serviette de plage-éponge, d'un maillot de bain à faire pâlir René Dion, Plageman chasse la caille, boit des bières, et défend son territoire. En beauf parfait, insolent, prétentieux, kamikaze. Irréel.
 
 Evidemment, tout grand héros à des faire-valoir. Ceux que l'on rencontre dans Plageman sont à l'image du héros qu'ils accompagnent, totalement absurdes.
 
 Absurde. C'est bien le mot qui caractérise le mieux cette bande dessinée.
 
 Et l'on ne s'en plaint. Car cet absurde fait mouche: il nous fait rire.
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