|
| |
|
|
|
|
| Woodlof – rebaptisé « Capitaine Wolf » –, Ambroise d'Aubert et El Gallio découvrent leur nouvelle existence de pirates. Le capitaine comprend bien vite que pour conserver son autorité sur la bande de pillards qui lui sert d'équipage, il va lui falloir mettre la main sur un butin digne de ce nom. Après l'attaque d'un minable navire marchand, Wolf et ses marins débarquent sur l'île de la Tortue, où il apprennent l'existence d'une mystérieuse épave, pleine de richesses. Ils vont enfin pouvoir goûter à cette vie, pleine de dangers et d'aventures, à laquelle ils aspiraient tant ! |
  Michey
| Bonifay est un habile homme. Quand je lis cet album j’en suis persuadé. Le piége des aventures de pirates est le cliché, ce qui fait aimer les aventures de pirates est ce même cliché. Ici l’astuce suprême a été trouvé, mélangeons le cliché avec de véritables pirates : ainsi sur les trois principaux personnages on remarque : deux pirates véridiques qui choisissent la voie de la piraterie par réaction face à l’organisation sociale du XVIIIième siècle et un fantasque tout droit sorti du Hollywood des années 50 pirate pour tuer l’ennui.
Et ca marche ! On se laisse prendre au jeu, l’histoire passe du récit historique à l’impossible scène de jeu de rôle avec une facilité déconcertante. J’apprécie également l’absence de termes trop techniques dont nous submerge les auteurs sur cette époque, même si, de temps en temps, un petit « Virez lof pour lof » crié du haut de la dunette fait toujours plaisir. (Pour les amateurs de termes techniques je conseille vivement la lecture des carnets de bord de James Cook et pour ceux qui détestent, les mémoires du capitaine Igloo).
Coté visuel, j’aime beaucoup le dessin de Terpant ainsi que la mise en couleur. L’ambiance générale des îles se dégage bien des planches, même si le coté sauvage des pirates est pour le moment mis de coté. Il ne faudrait cependant pas oublier que pour éviter de se battre trop souvent les pirates devaient se montrer cruels : chose qu’ils ont réussi à faire merveilleusement, la piraterie n’a durer que 25 années (1700-1725) et marque portant encore les mémoires.
En conclusion : hissez Jolly Jack et en route pour la joie! Bonne lecture.
|
|
|
|
|
|
| |
| |